Une trentaine d’amendements ont été introduits par les députés dans le projet de loi relatif à la participation de la femme dans les assemblées élues.
Ces amendements ont été déposés au niveau de la commission permanente des affaires juridiques de l’Assemblée populaire nationale, apprend-on de sources sûres. Les modifications portent essentiellement sur la disposition relative au taux de représentativité obligatoire dans les listes électorales. Rappelons que ce taux était initialement de 30% et qu’il a été ramené à 20% à travers un amendement de la commission permanente des affaires juridiques.
«Actuellement, l’objectif est de trouver une solution intermédiaire qui satisfasse le gouvernement et qui ne lèse pas les partis politiques. Plusieurs formules sont envisagées. L’une d’elles consiste à garder le taux à 30% et à faire en sorte d’annuler le principe de satisfaire à cette obligation. Autre solution, le taux baisse à 20%, tel que proposé par la commission, mais en gardant le caractère obligatoire. Par ailleurs, des députés ont proposé de reformuler totalement l’article objet du litige en faisant en sorte de revoir le système des quotas. Cette nouvelle formule propose de placer au moins une femme dans les trois ou cinq premières places», indiquent nos sources. Par ailleurs, certains amendements ont touché l’article qui prévoit le partage équitable entre un candidat et une candidate au cas où la liste ne parvient à remporter que deux sièges. Les députés de l’Alliance présidentielle tiennent à la suppression de cette disposition car jugée «injuste» pour les colistiers hommes.
T. H.