Projet de loi relative aux lois des finances: les conditions de mise en œuvre réunies à l’horizon 2023

Projet de loi relative aux lois des finances: les conditions de mise en œuvre réunies à l’horizon 2023

Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya a affirmé que toutes les conditions de mise en œuvre du projet de loi organique relative aux lois de finances, présenté lundi devant le Conseil de la nation, seront réunies à l’horizon 2023. 

Répondant aux questions et préoccupations des membres du Conseil de la nation, lors du débat ayant suivi la présentation du texte, le ministre a indiqué que la modernisation de l’administration des finances et le parachèvement de la numérisation de l’ensemble de ses services se déroulent à un bon rythme et prendront fin avant 2023, date prévue pour l’entrée en vigueur du nouveau texte.

Le premier argentier du pays a assuré, à ce propos, que le nouveau texte conférera au Parlement davantage de prérogatives en matière de contrôle et opérera de profonds changements dans la gestion des deniers publics.

Alors que plusieurs intervenants se sont éloignés de l’objet du texte en débattant de questions relatives à l’économie en général, d’autres se sont interrogés sur la capacité de l’administration des finances à appliquer les conditions de ce texte complexe.

Intervenant dans ce cadre, le sénateur Noureddine Belatrech (Front de libération nationale « FLN ») a mis en avant l’urgence de rattraper le retard qu’accuse les administrations algériennes en matière d’informatisation, tandis que le sénateur Abdelkader Mouloukhoua (Rassemblement national démocratique « RND ») a dit craindre que l’application de la loi « soit confrontée » aux conséquences de ce retard.

Le membre du Conseil, Hachemi Djiar (désigné) a indiqué que la réussite de mise en  de la loi dépendra de l’efficacité des personnes chargées de son application et de leur capacité à distinguer l’essentiel du secondaire sur le plan socio-économique.

Pour sa part, Nouara Saadia Djafer (désignée) a salué les larges prérogatives que confère le texte au Parlement en matière de contrôle et de suivi du travail du Gouvernement.