ALGER- Les dépenses du ministère de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche ont été estimé à 217 milliards de DA durant l’exercice 2013, sur plus de 222 milliards de DA, soit 97,74% du budget consacré au secteur.
Lors d’une séance consacrée à l’examen du projet de loi portant règlement budgétaire 2013 concernant le volet relatif au secteur de l’agriculture, présidée par Mahdjoub Bedda, président de la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), le ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, Sid Ahmed Ferroukhi a indiqué que le secteur a dépensé 140 milliards de DA de consommation directe concernant les céréales et le lait en poudre.
Selon le ministre, environ 75 milliards de DA sont destinés à l’exécution des autres projets du secteur et les dépenses de l’équipement.
Il a précisé qu’il s’agissait notamment des programmes de mise en valeur des terres à travers la concession par l’élaboration de 190 décisions de financement d’une valeur de 10,8 milliards pour une superficie de 294.000 hectares dans 37 wilayas ainsi que d’autres projets estimés à 5 milliards de DA.
Parmi les projets mis en oeuvre en 2013, le ministre a cité également la création de nouvelles exploitations agricoles et d’élevage à la faveur de l’approbation de 565 dossiers à travers 8 wilayas pour une superficie de 68.000 hectares.
Le secteur avait procédé au titre du même exercice, a rappelé le ministre, à le réhabilitation d’une superficie de plus de 3 millions de hectares de pâturage outre la signature de transactions de mise en oeuvre entre le ministère et l’entreprise nationale de génie rural.
Il a été procédé par ailleurs à l’intégration de trois comptes d’affectation spéciale en un seul compte au nom du Fonds national du développement rural.
Par ailleurs, l’exercice 2013 a vu l’exploitation de 262.000 hectares, le lancement de 404.000 projets de réalisation de réseaux d’irrigation, réceptionnés à hauteur de 100% outre l’ouverture de 26 unités de valorisation des produits agricoles.
Répondant aux questions des députés, M. Ferroukhi a souligné que la préservation des terres agricoles est la responsabilité de tous les secteurs, relevant le rôle des pouvoirs publics dans la protection du foncier agricole.
« Nous avons donné des instructions pour dénoncer auprès de la justice tout dépassement contre les terres agricoles, mais la position du ministère de l’Agriculture reste faible quand il s’agit de projets d’intérêt général », a-t-il déploré.
Concernant les 2000 postes vacants, le ministre a indiqué que « la désignation des cadres répondait à des études approfondies ».