Projet de loi de finances pour l’année 2014 Augmentation des dépenses budgétaires

Projet de loi de finances pour l’année 2014 Augmentation des dépenses budgétaires

Les dépenses budgétaires pour l’exercice 2014 seront de 7656,2 milliards de dinars, dont 4714,5 milliards de dinars destinés au fonctionnement et 2941,7 milliards de dinars à l’équipement. Les recettes budgétaires sont évaluées à 4 218,2 milliards de dinars ce qui représente un déficit global du Trésor de l’ordre de 18,1% par apport au PIB.

Ainsi le budget de fonctionnement se poursuit suivant une logique de rationalisation des dépenses courantes tout en prenant en considération la réception des nouvelles infrastructures qui sont de l’ordre de l 1. 630 établissements publics. De ce fait, le budget de fonctionnement a connu une augmentation de 378,9 milliards de dinars, comparativement aux dotations allouées dans la loi de finances 2013.

Selon un document officiel dont nous détenons une copie, cette augmentation est due essentiellement à la rémunération des personnels de la fonction publique qui va coûter 169,6 milliards de dinars, et à l’augmentation des subventions de fonctionnement de 69,1 milliards de dinars, ainsi que la provision groupée qui est évaluée a 52 milliards de dinars.

Les autres dépenses courantes se sont globalement stabilisées par apport aux niveaux allouées au titre de la loi de finances pour 2013. Par ailleurs, les dépenses d’équipement sont fixées, pour l’exercice 2014, à 2 744,3 milliards de dinars. Ce montant sera réparti en investissements avec une enveloppe de 2329,3 milliards de dinars et 415 milliards de dinars pour le capital.

Les principaux indicateurs macroéconomiques sur lesquels s’appuie la loi de fiances 2014 sont basés sur un prix de baril de pétrole de 90 dollars pour le prix du marché et un prix de référence de 37 dollars le baril. Quat au taux de change ce dernier est fixé à 80 dinars pour un dollar.

Pour leur part, les importations de marchandises se sont situées à environ 50 milliards de dollars en progression de +2% par apport aux prévisions de l’année 2013. Les exportations des produits d’hydrocarbures s’établiraient quant à elles à 57,4 milliards de dollars. Cette évaluation est basée sur une évolution en volume de +2,1%. L’inflation, quant à elle, est estimée à 3,5%.

Ce taux est prévu sur la base des observations de l’indice des prix à la consommation (IPC) qui se situe, en 2013, à +4,57% ainsi que le taux d’inflation pour l’année 2013 évalué a +4%. Enfin la croissance économique en volume est prévue pour l’année 2014 à +4,5% globalement et +5,5% hors hydrocarbure.

Khelifa Litamine