PROJET DE LA GRANDE MOSQUÉE D’ALGER, Le DG de l’Anagerma met fin à toutes les spéculations

PROJET DE LA GRANDE MOSQUÉE D’ALGER,  Le DG de l’Anagerma met fin à toutes les spéculations

Le directeur général de l’Agence nationale de réalisation de la grande mosquée d’Alger (Anagerma), Mohamed Lakhdar Aloui, a mis fin à la polémique soulevée par certains experts quant au mauvais choix du terrain consacré au grand projet de la mosquée d’Alger.

Il a, cependant, évité de parler du «coût excessif» de ce grandiose ouvrage, entamé depuis mai dernier.

Invité au Forum d’El Moudjahid, hier, M.Aloui a, en effet, mis fin à toutes les spéculations ayant circulé dernièrement, portant sur l’inadéquation de l’assiette de terrain alloué à la grande mosquée d’Alger, précisant que ce terrain répond à toutes les normes requises.

Il y a lieu de rappeler que certains experts se sont opposés à son emplacement, justifiant ce refus par le risque majeur que présente l’endroit du fait qu’il fasse partie du lit majeur de oued El-Harrach. Selon Aloui, toutes les études nécessaires ont été réalisées et les craintes soulevées sont infondées». Ajoutant, qu’après que la société chinoise China State Construction Engineering Corporation (CSCEC) ait remporté le projet,  une étude géotechnique a été entreprise pour une durée de deux mois dans le but de lever les incertitudes.

Le même responsable a souligné que le choix du site d’El-Mohammedia n’est pas «accidentel», mais qu’il a été sélectionné parmi 10 autres sites proposés. «Les superviseurs du projet ont choisi le plus approprié, en se basant sur plusieurs critères, notamment, sa position géographique (au centre de la capitale), mais aussi sur une propriété publique, hormis une partie qui appartenait à deux familles, qui «ont été indemnisées», a-t-il affirmé.

Par ailleurs, M. Aloui a indiqué que les délais de réalisation ne seront pas prolongés et tout retard accusé coûtera à la société chinoise des indemnités. «Toute violation des cahiers des charges aux termes de l’accord, qui seront enregistrés par les observateurs,

conduira à l’annulation du contrat», ajoutant, toutefois, que le choix de la société est basé sur son expérience et sa renommée mondiale dans le domaine.

En ce qui concerne la main-d’œuvre, l’invité du Forum d’El Moudjahid a dévoilé que pas moins de 17 000 employés, 10 000 Algériens et 7000 Chinois, travailleront sur ce projet. Aux termes de l’accord, la société chinoise se chargera de la formation des Algériens.

Samira A.