La Société nationale des hydrocarbures Sonatrach va faire un pas en avant avec la nouvelle forme d’exploration qu’elle compte investir très prochainement. En effet, un haut responsable au niveau de l’Institut algérien du pétrole vient de le confirmer.
Ils soutiennent que » le gouvernement ne peut continuer à faire la sourde oreille et faire passer le code » nous affirme-ton. Tout le code est à revoir, » il est immature » aux yeux des députés. Sur les 225 articles que compte ce projet de loi relative aux communes, pas moins de 235 amendements sont relevés par la plénière pendant que la commission des affaires juridique, administrative et des libertés en a relevé 50 autres.
Aux yeux de beaucoup de députés de toutes obédiences, à commencer par ceux de l’Alliance présidentielle, » ce code présente un hiatus entre ce qu’apporte l’État et les élus « . L’administration mise à l’indexe est accusée de vouloir continuer » à user de sa mainmise sur les communes et parrainer les APC « . Cela est dû, expliquent certains élus du peuple, à une sorte de » syndrome des années 90 « , faisant allusion à l’époque ou l’ex-FIS avait mis la main sur la commune. »
L’administration continue à vivre figée « , nous susurre-t-on. Les députés font un rappel des événements qui s’en sont suivis, où l’administration avait, après l’arrêt du processus électoral, procédé à la désignation de fonctionnaires pour présider aux destinées des APC transformées en délégation exécutive communale, DEC.
La transition vers le cycle institutionnel, via les premières élections pluralistes et la reprise de ces assemblées communales et wilayales par les élus locaux ne semble pas avoir été du goût de l’administration qui a perdu de son pouvoir.
La preuve est que » quand l’administration perd » la bataille » et ne parvient plus à maîtriser les APC par la voie de la désignation, elle a fini par recourir, par le truchement de la fraude, pour faire élire les personnes de son choix » soutient un député.
C’est justement » cette suprématie perdue que tente de récupérer l’administration avec cette mouture du code de la commune, nous sommes en train de mettre, encore une fois, la charrue avant les boeufs. D’ailleurs pourquoi nous propose t- on le code de la commune et non celui de l’APW ? » S’interroge l’un d’eux.
Malek Bensidhoum