Le métier d’opérateur projectionniste de cinéma, sans lequel de précieuses œuvres cinématographiques formeraient juste des bobines de films prisonnières de grosses boîtes, se trouve « marginalisé » au moment où, paradoxe, le 7e art algérien vit une phase de réhabilitation salutaire. La fermeture de nombreuses salles de cinéma à Alger et dans bien d’autres régions ainsi qu’une crise aigue de la production cinématographique sont assurément à l’origine d’une léthargie ayant affecté le monde du cinéma en Algérie, sans épargner bien sûr le métier de projectionniste pourtant doublement indispensable: pour le passage du film à l’écran et pour l’entretien du matériel de projection.
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