Nostalgie, nostalgie, nostalgie…
A vrai dire, peut-on se départir de ce trop plein d’émotions qui vous envahit les entrailles à chaque fois que vous regardez un film, disons une œuvre, parmi tant d’autres hauts faits cinématographiques, incarnant alors l’âge d’or du cinéma algérien ?
Sûrement pas. Encore moins ceux du défunt Mohamed Bouamari, un monument du septième art national, disparu en 2006, dont l’Office national de la culture et de l’information (Onci) vient de consacrer, à la salle El Mouggar, une opportune projection de l’un de ses films phares : L’Héritage, produit en 1974.
Un héritage, au fond, bien lourd qui allait peser de tout son poids sur un peuple, martyrisé 132 ans durant, au lendemain de son indépendance, que le regretté Bouamari décrit à travers cette fresque esthétique de très grande qualité, illustrant à qui veut voir- et s’en convaincre- un savoir faire d’un cinéaste qui allait marquer de son sceau, l’histoire du cinéma algérien par une production inédite (Le Charbonnier, Le Refus, premier pas, Tlemcen) cité en exemple dans le cinéma mondial.
Car au-delà de l’œuvre elle-même, c’est surtout cette élite de choix de cinéastes algériens que Bouamari partageait avec des Hamina, Rachedi, Zinet, Fares, Bouguermouh et d’autres mastodontes du grand écran, qui continue encore, à susciter en nous joie, fierté et émerveillement. Sans néanmoins, bien évidemment, nous rappeler l’état peu enviable dans lequel patauge notre cinéma, même si, ici et là, surgissent quelques bonnes initiatives, à soutenir fortement.
Et pas seulement par le truchement des discours emphatiques, légion chez nos responsables culturels. Inutile de trop s’engouffrer dans ces sombres considérations et continuer à entonner le lamento- chanté en chœur et par cœur- y compris par les profanes.
Seulement que ce retour sur ce passé glorieux n’a pas que d’inconvénients. Venu le temps pour que les responsables du cinéma algérien fassent découvrir aux nouvelles générations le génie de leurs aïeux. Manière d’abord à leur inculquer la grandeur d’un cinéma national, élevé jadis, aux cimes de la notoriété mondiale.
Nostalgie, nostalgie, nostalgie…A vrai dire, peut-on se départir de ce trop plein d’émotions qui vous envahit les entrailles à chaque fois que vous regardez un film, disons une œuvre, parmi tant d’autres hauts faits cinématographiques, incarnant alors l’âge d’or du cinéma algérien ?
Sûrement pas. Encore moins ceux du défunt Mohamed Bouamari, un monument du septième art national, disparu en 2006, dont l’Office national de la culture et de l’information (Onci) vient de consacrer, à la salle El Mouggar, une opportune projection de l’un de ses films phares : L’Héritage, produit en 1974.
Un héritage, au fond, bien lourd qui allait peser de tout son poids sur un peuple, martyrisé 132 ans durant, au lendemain de son indépendance, que le regretté Bouamari décrit à travers cette fresque esthétique de très grande qualité, illustrant à qui veut voir- et s’en convaincre- un savoir faire d’un cinéaste qui allait marquer de son sceau, l’histoire du cinéma algérien par une production inédite (Le Charbonnier, Le Refus, premier pas, Tlemcen) cité en exemple dans le cinéma mondial.
Car au-delà de l’œuvre elle-même, c’est surtout cette élite de choix de cinéastes algériens que Bouamari partageait avec des Hamina, Rachedi, Zinet, Fares, Bouguermouh et d’autres mastodontes du grand écran, qui continue encore, à susciter en nous joie, fierté et émerveillement. Sans néanmoins, bien évidemment, nous rappeler l’état peu enviable dans lequel patauge notre cinéma, même si, ici et là, surgissent quelques bonnes initiatives, à soutenir fortement.
Et pas seulement par le truchement des discours emphatiques, légion chez nos responsables culturels. Inutile de trop s’engouffrer dans ces sombres considérations et continuer à entonner le lamento- chanté en chœur et par cœur- y compris par les profanes.
Seulement que ce retour sur ce passé glorieux n’a pas que d’inconvénients. Venu le temps pour que les responsables du cinéma algérien fassent découvrir aux nouvelles générations le génie de leurs aïeux. Manière d’abord à leur inculquer la grandeur d’un cinéma national, élevé jadis, aux cimes de la notoriété mondiale.
Amine Goutali.