Programmes AADL 2001 et 2002,Des souscripteurs inquiets font le pied de grue devant l’agence

Programmes AADL 2001 et 2002,Des souscripteurs inquiets font le pied de grue devant l’agence

Sous une pluie battante, une centaine de souscripteurs aux programmes location-vente 2001 et 2002 étaient regroupés hier, devant le siège de la direction générale de l’AADL. Impatients d’obtenir un maximum d’informations, ils n’ont pas attendu d’être convoqués pour venir s’enquérir de la situation notamment pour les personnes ayant changé d’adresse depuis leur première inscription.

Les conditions climatiques hivernales n’ont pas dissuadé hier les souscripteurs à l’AADL de se rendre nombreux à la direction générale. Rassemblés en petits groupes, ils échangeaient informations et rumeurs et pour la plupart montraient des signes d’inquiétudes quand à la procédure à entamer en vue de finaliser leurs dossiers. Certains, pas du tout rebutés par les consignes des agents de sécurité qui tentaient, tant bien que mal, de leur expliquer qu’il fallait respecter les rendez-vous, insistaient pour obtenir un maximum d’informations en espérant exposer tout de suite leurs préoccupations. Quand la pluie a redoublé de violence, parapluies ouverts, les anciens souscripteurs ont tout de même tenu à ne pas quitter les lieux avant d’avoir obtenu des réponses satisfaisantes. Ils tentent tant bien que mal de se renseigner mutuellement, les mines défaites, le geste nerveux. «Nous n’arrivons pas à avoir des informations, le site de l’AADL est inaccessible. Nous n’avons en face que des agents de sécurité qui n’ont pas la possibilité de nous renseigner et tentent de nous orienter selon leurs possibilités» s’indigne un souscripteur en colère, alors qu’un autre renchérit : «chacun vient exposer un problème particulier et nous n’avons pas d’interlocuteur valable. Personnellement, j’ai changé de lieu d’habitation au cours des dernières années, ils ne pourront pas ainsi me joindre à mon ancienne adresse. Nous sommes plusieurs dans cette situation. Que pouvons-nous faire dans ce cas ?». Un petit groupe se forme et les langues se délient sous l’effet de la colère et de la frustration de ne pas pouvoir se renseigner, ni exposer leurs préoccupations. «Nous sommes ici sous la grêle et la pluie à quémander des informations. Ceci alors que d’autres personnes ont déjà bénéficié de plusieurs logements et n’hésitent pas à louer les logements AADL sans être inquiétés. Tout cela ne nous rassure pas», s’exclame un autre souscripteur. Une affiche a été accrochée à l’intention des souscripteurs qui leur précise que les rendez-vous pour les dépôts de dossiers au siège de la direction débuteront le 28 janvier comme les premiers rendez-vous sont programmés sur le site web pour les citoyens ayant déposé leurs dossiers le 18 août. Le reste du planning sera affiché ultérieurement sur le site web, explique l’affiche. Certaines personnes présentes expliqueront le renvoi des rendez-vous par la grève des postiers et par le retard enregistré dans l’acheminement du courrier. Les souscripteurs de programmes AADL en cours et rassemblés en association sont aussi présents, comme à leur habitude devant le siège de l’AADL. Ces derniers se rassemblent régulièrement pour notamment attirer l’attention sur leurs difficultés s’agissant de l’accession aux logements promis. Pour leur part, les responsables de l’AADL ont expliqué qu’ils ont commencé ce lundi à convoquer les souscripteurs aux programmes location-vente 2001 et 2002, qui n’ont pas encore procédé au payement de la première tranche de 10% dans le but d’actualiser leurs dossiers. 400 convocation, selon l’agence, ont déjà été envoyées sur un total de 15 000 souscripteurs ayant déposé leurs dossiers le 18 août 2001. Les premiers souscripteurs seront reçus à partir du 28 janvier prochain. L’AADL a aussi expliqué que les rendez- vous seront fixés en fonction de l’ordre de dépôt des dossiers pour la période allant de 2001 à 2005. La question du changement d’adresses a été également prise en charge par l’agence, bien que les souscripteurs aient eu du mal hier à expliquer leur situation sur place.

F.-Z. B.