Programme présidentiel et développement : La preuve par le terrain

Programme présidentiel et développement : La preuve par le terrain

Ce que l’Algérie est en train d’inaugurer, quasi au quotidien, comme projets achevés dans les délais fixés, dans le domaine des infrastructures ou celui des secteurs porteurs de croissance économique comme le bâtiment ou l’hydraulique, est le fruit d’une décennie de labeur.

Un effort de longue haleine sous la conduite du Président Bouteflika qui tend à connaître un dosage de plus avec l’ambitieux programme présidentiel à l’horizon 2014. Ce résultat qui a transformé la vie économique nationale et amélioré sensiblement le climat social a été possible grâce aux courageuses réformes mises en œuvre par les différents gouvernements qui se sont succédé depuis 1999, pour redynamiser le secteur économique et harmoniser le fonctionnement des institutions de l’Etat. Voilà ce qui explique les grandes performances actuelles du pays, tant au plan économique, que social et culturel.

En 2010 il n’est pas un seul secteur qui n’ait fait l’objet d’un réexamen en profondeur, de ses structures et de son fonctionnement, pour se mettre au diapason des grands objectifs fixés par le programme du Président Bouteflika pour 2014, la seule alternative aux défis de la mondialisation qui ne laissent aucun choix aux Etats que de se plier aux nouvelles règles de croissance et développement humain, plan sur lequel l’Algérie est parvenue à se classer parmi les pays les plus performants. La crise économique mondiale que tous les pays en développement ont vécu comme une contrainte majeure, l’Algérie l’a affronté avec beaucoup de sérénité et de rigueur, aidée en cela par sa volonté de réussir depuis le début des années 2000, lorsque déjà les caisses de l’Etat étaient vides, l’économie en panne et les normes de travail ce qu’elles étaient.

Le Président Bouteflika a initié un travail pédagogique pour que les mentalités, forgées dans le moule de l’économie planifiée, puissent s’adapter à la nouvelle réalité de développement dans le monde. La meilleure des réformes, on peut le dire, s’est faite sur ce plan.

De nouvelles règles fondées sur la rentabilité, l’efficacité, l’effort dans la gestion et la rigueur dans la qualité du produit, ont apparu, pour rompre définitivement avec l’expérience passée, sans renoncer à la dimension sociale de l’action de l’Etat. Les chantiers en Algérie, plus nombreux que jamais et plus qu’ailleurs dans le sud de la Méditerranée, fonctionnent à plein régime.

Les normes sont les mêmes, ce sont celles sur lesquelles a insisté et insiste toujours le Président Bouteflika : respect des délais de réalisation, des coûts, de la qualité du produit et si possible travail par brigades de 3 fois 8. D’ici 2014, on s’attend à inaugurer deux millions de logements en plus de ce qui a été réceptionné à ce jour, soit plus de 1,2 million de logements en cinq ans, des centaines de kilomètres d’autoroutes, un nombre aussi impressionnant d’université, de lycées et d’écoles ou hôpitaux et de chemins de fer et une trentaine de barrages. Abdelmalek Sellal a donné, dimanche dernier à Lakhdaria des chiffres qui autorisent tous les espoirs : certaines villes de la wilaya de Tizi sont à l’abri de toute coupure d’eau sur les 20 ou 30 ans à venir.

Il est un autre indice qui conforte dans la réussite des objectifs en cours. L’économie nationale débarrassée du fardeau de la dette externe, affiche les aspects les plus indicatifs d’une reprise durable. Les choses vont en s’accélérant depuis le dernier plan quinquennal 2005-2009, pour permettre à l’Algérie, l’un des plus importants pays émergements, de faire partie des premiers compartimens de la locomotive de l’économie mondiale.

Le marché algérien, le plus attractif de la rive sud du bassin méditerranée n’est certainement le meilleur espace pour faire fructifier les capitaux étrangers. Il reste encore un travail d’assainissement à faire, en matière bancaire ou du traitement administratifs des dossiers d’investissements mais là encore, les instructions du Chef de l’Etat sont fermes et les institutions administratives tenues d’être à la hauteur des projets en cours et d’être là pour les faire aboutir.

B . H.