Programme présidentiel et développement : La part du social

Programme présidentiel et développement : La part du social

La volonté des pouvoirs publics de répondre qualitativement et quantitativement aux besoins sociaux est affichée depuis le début de la mise en œuvre du programme du Président.

Le programme d’investissements publics pour le quinquennat 2010-2014 consistant de quelque 286 milliards de dollars constitue la manifestation concrète de la détermination du Chef de l’Etat d’endiguer tous les effets de la crise qui a confiné le pays dans une léthargie sans pareil. Le Président de la République a décidé que soit alloué au développement industriel plus de 2.000 milliards de dinars de crédits bancaires bonifiés par l’Etat pour la réalisation de nouvelles centrales électriques, le développement de l’industrie pétrochimique et la modernisation des entreprises publiques.

Ceci outre quelque 350 milliards de dinars destinés à l’encouragement à la création d’emplois et l’accompagnement de l’insertion professionnelle des diplômés universitaires et de la formation professionnelle, le soutien de la création de micro-entreprises et le financement des dispositifs d’emploi d’attente. Cet effort de l’Etat n’est pas une action isolée, loin s’en faut. L’application du plan quinquennal et le fait de booster la croissance économique ne manqueront pas de générer des recrutements massifs. Ce sont-là autant d’actions de nature à permettre de concrétiser l’objectif de création de trois millions d’emplois durant les cinq années à venir. Le même programme 2010-2014 consacre également un montant de 250 milliards de dinars au développement de l’économie de la connaissance à travers le soutien à la recherche scientifique et la généralisation de l’enseignement et de l’usage de l’outil informatique dans tout le système national d’enseignement et dans le service public.

Le Président Abdelaziz Bouteflika n’a pas manqué de souligner que « ce programme est la concrétisation d’un engagement pris (…) pour maintenir la dynamique de reconstruction nationale entamée depuis dix années. »

Ceci avant d’appeler à la mobilisation de l’exécutif de le concrétiser. Il va sans dire que la mise en œuvre de programme de pareille envergure et aux objectifs des plus stratégiques n’est pas l’affaire du gouvernement seulement. L’entreprise nécessite la synergie des efforts de tous et le Chef de l’Etat a rappelé dans ce sens que « Ce programme appelle, aussi, tous les citoyens à se mobiliser pour le transformer en un puissant levier de croissance, de création d’emplois et de modernisation du pays.

En effet, avec l’appui de notre peuple, nous avons pu restaurer la paix et engager la réconciliation nationale, dont l’Algérie récolte les fruits en libérant ses énergies pour rattraper ses retards et relever les défis.

Il nous reste désormais à renforcer les capacités du développement national et à libérer ce dernier de la dépendance des hydrocarbures qui sont éphémères, car c’est à ce prix seulement que nous sécuriserons l’avenir et la pérennité de notre modèle de justice sociale et de solidarité nationale. » Le plan 2010-2014 augure d’un avenir plus prospère à l’ombre du saut qualitatif escompté par la poursuite de cet élan parallèlement au développement social et la modernisation de ses infrastructures, en mettant à contribution toutes les potentialités productives et économiques nationales.

S. Lamari