La gouvernance de la dernière décennie aura conforté l’Algérie dans la concrétisation de ses aspirations à la construction de l’Etat de droit et de l’idéal républicain
. Les avancées réalisées sur ce terrain sont considérables, comme en témoignent, les institutions et autres organisations internationales. Le Président de la République affiche une volonté indéfectible de construire un Etat de droit, fort d’institutions rompues à la culture et la pratique démocratique.
L’intérêt particulier que portent les pouvoirs publics à l’enracinement de la démocratie n’est plus à démontrer et découle de la détermination de tous les acteurs politiques de booster davantage le processus engagé à l’ombre de réformes profondes. Le Chef de l’Etat se félicite du grand bond en avant à l’actif du pays dans ce domaine, mais entend poursuivre au même rythme tous les projets devant parachever l’aboutissement de l’idéal démocratique.
Dans son discours prononcé à l’ouverture de l’année judiciaire, le Président a instruit le département de Belaïz de persévérer sur cette voie. C’est que par-delà le fonctionnement démocratique des institutions de l’Etat, qui se modernise tous azimuts, institutions et la fondation des structures d’un Etat moderne, se forge incontestablement une nouvelle conscience citoyenne. Cela, à l’évidence, participe grandement à faire avancer le pays vers un avenir démocratique pérenne. C’est un acquis d’autant plus important engrangé à l’ombre d’une stratégie efficiente et pragmatique de réformes qu’il est conforté par l’action du Chef de l’Etat, qui ne manque pas d’impulser la dynamique par les mesures adéquates de nature à donner un souffle perpétuellement renouvelé à cet élan de démocratisation. En souscrivant aux normes et législations en vigueur dans le monde, l’Algérie inscrit assurément les valeurs démocratiques universelles dans son patrimoine culturel conformément à ses options irréversibles. C’est pour mieux asseoir cette vision stratégique que l’Algérie a mobilisé tous ses moyens et toutes ses potentialités dans la perspective d’assurer la réussite de toutes les réformes eu égard à l’interdépendance de leurs objectifs et leur impact sur le fonctionnement de l’Etat et de la société.
L’Etat de droit et la crédibilité de ses institutions ne s’accommodent plus de la gestion des affaires du pays comme durant le règne d’un système révolu, comme tout le monde en convient. La bonne gouvernance, c’est l’innovation continue dans la prise en charge quantitativement et qualitativement de toutes les aspirations citoyennes. L’effort entrepris tout au long de ces dernières années par les pouvoirs publics participe de cette volonté de donner un sens réel à la grande mutation démocratique à l’actif du pays
S. Lamari