Les artisans des différentes wilayas du pays ont bénéficié, en grande partie, du programme des 100 locaux par commune, décidé par le Président de la République, selon la ministre déléguée auprès du ministre de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat, chargée de l’Artisanat, Aïcha Tagabou, au cours de sa visite de travail dans la wilaya de Tlemcen.
Les artisans des différentes wilayas du pays ont bénéficié, en grande partie, du programme des 100 locaux par commune, décidé par le Président de la République, selon la ministre déléguée auprès du ministre de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat, chargée de l’Artisanat, Aïcha Tagabou, au cours de sa visite de travail dans la wilaya de Tlemcen.
Ce programme s’était fixé, initialement, comme objectif la création d’un minimum de 300.000 emplois au profit des chômeurs âgés de 18 à 50 ans, dans divers créneaux de services et d’artisanat, soit 150.000 locaux à travers le pays, à raison de 100 locaux par commune, employant une moyenne de deux personnes par commerce.
Dix ans après, ledit programme s’est quelque peu essoufflé en raison de l’indisponibilité d’assiettes de terrain. En effet, la rareté du foncier dans certaines localités a réellement retardé la réalisation de ce genre de projets. On se souvient déjà du retard enregistré dans le processus d’attribution des modalités portant la distribution ou l’attribution de ces locaux.
Les walis ont dû attendre, en effet, le décret exécutif 06-366 du 19 octobre 2006, portant création de comités de wilaya chargés de l’attribution des locaux commerciaux au profit des jeunes, pour procéder à leur installation officielle, avec pour mission d’étudier tous les dossiers et d’établir la liste des bénéficiaires, qui doit être établie selon les conditions d’octroi qui sont régies par le décret exécutif 11-119 daté du 20 mars 2011. Une fois ces locaux réceptionnés dans certaines communes, des listes de bénéficiaires sont établies et affichées.
Ce sont les mêmes contraintes qui reviennent dans toutes les wilayas, à savoir l’accès au foncier et, surtout, les lourdeurs administratives. Sachant bien que le peu de locaux réalisés dans le cadre de ce programme, qui a coûté à l’État la bagatelle de 35 milliards de dinars, n’avait pas encore trouvé preneurs. Aujourd’hui, le programme est bel et bien réalisé, selon les déclarations de la ministre délégué, et les bénéficiaires qui ont perdu espoir pourront le retrouver de nouveau.
Dans ce contexte, la ministre déléguée a même appelé les walis et les autorités locales à soutenir les artisans (non bénéficiaires) en leur octroyant des locaux afin de compléter les efforts consentis par son département ministériel. Mme Tagabou a tenu à préciser que «les walis ont donné leur accord à ce sujet et répondront à la demande dans la mesure du possible».
Initié par le Président de la République lors de la réunion des walis sur l’emploi des jeunes, les 22 et 23 octobre 2003, le but de ce programme est de réunir les conditions pour la création d’activités de jeunesse et encourager les jeunes porteurs de projets à les concrétiser, notamment d’absorber le chômage dans le pays.
Kafia Aït Allouache
