Le coup d’envoi du programme de formation sur la classification des monuments et sites historiques, organisé au profit des stagiaires des pays africains membres du groupe arabe à l’Unesco, a été donné mercredi au Bastion 23 à Alger.
La cérémonie d’ouverture de cette session qui verra la participation de stagiaires d’Algérie, du Soudan, du Maroc et de la Mauritanie, s’est déroulée, en présence de la ministre de la Culture, Khalida Toumi. Cette formation de 15 jours, organisée par le Fonds africain du patrimoine mondial, s’inscrit dans le cadre de la formation destinée à préparer les dossiers d’inscription des monuments et sites dans la liste du patrimoine universel des pays africains membres du groupe arabe à l’Unesco.
Dans une allocution à cette occasion, Mme Toumi a salué la confiance accordée à l’Algérie, par le Fonds africain du patrimoine mondial et l’Unesco pour abriter cette session de formation, rappelant que l’Algérie a déjà abrité une réunion régionale, organisée par la comité et le centre du patrimoine universel de l’Unesco, consacrée aux rapports périodiques des pays arabes. Cette expérience a permis, selon Mme Toumi, de relever certaines lacunes et d’apporter les modifications nécessaires aux méthodes de gestion des sites classés patrimoine universel.
Mme Toumi a, d’autre part, souligné que ce programme de formation confirme l’attachement de l’Algérie aux valeurs de la culture africaine commune et son engagement aux efforts de préservation et de valorisation du patrimoine culturel et naturel africain. Dans ce sens, elle a rappelé que l’organisation en 2009 à Alger du 2e festival culturel panafricain qui avait regroupé plus de 8000 participants issus de 48 pays africains a permis de valoriser notre patrimoine culturel immatériel. Elle a, par ailleurs, ajouté que la création du musée africain à Alger dans le cadre de l’UA, témoigne de l’engagement de l’Algérie à restituer la mémoire et l’histoire africaines.
