En dépit des défis, nombreux, qui restent à relever, c’est sans heurt que l’Algérie « attaque » l’année 2011. Une année déterminante pour le développement national du fait que c’est le deuxième exercice du plan quinquennal destiné à parachever l’équipement et la modernisation du pays pour le placer sur la voie du développement durable.
L’Algérie est d’autant plus conforté dans son élan que l’Etat a investi ses efforts et ses moyens, à l’ombre de la politique empruntée par le Président de la République, dans la pacification, puis dans le redressement national et l’endiguement de la régression économique et sociale.
Aujourd’hui les pouvoirs publics sont animés de la même volonté pour atteindre les objectifs fondamentaux que sous-tendent les stratégies sectorielles telles que définies dans le programme du Chef de l’Etat.
La loi de finances pour 2011, que le Président vient de signer, vient consacrer la montée en cadence du développement global. Les grandes réalisations concrétisées durant la dernière décennie en application des plans qui se sont succédé sont autant de socles solides sur lesquels se construit l’avenir. Cela est d’autant plus vrai que les avancées à l’actif du pays sur le plan interne sont revalorisées par la consolidation d’une coopération multiforme et diversifiée avec le reste du monde. Une multitude d’accords de coopération dans tous les domaines et de nombreux programmes de partenariats ont jalonné l’année qui vient de s’écouler. A la faveur de cette offensive l’Algérie s’approprie le statut de partenaire à part entière, qui conçoit le bénéfice mutuel de l’investissement. Le programme quinquennal d’investissements publics décidé par le Président de la République consistant de quelque 286 milliards de dollars et les mesures de facilitations prises arrêtées par le gouvernement offre l’environnement adéquat et les conditions nécessaires au partenariat dit gagnant-gagnant et partant ouvre grande ouverte la porte aux investissements étrangers directs. C’est que l’Algérie a l’ambition légitime de mettre à contribution tous ses atouts et potentialités pour réussir son intégration dans l’économie mondiale.
Cela par la construction d’une véritable économie qui produit de la richesses et de l’emploi et non pas une économie de bazar que d’aucuns souhaitent pour trouver des débouchés à leurs produits.
C’est autant dire que le pays s’attelle à la réalisation des objectifs stratégiques qu’induisent ses options irréversibles. Dans ce sens, 2011 drainera sans nul doute dans son sillage beaucoup d’autres acquis, lesquels viendront consolider davantage les résultats engrangés dans le combat mené contre le sous-développement. Le Président de la République s’est engagé à poursuivre l’action de développement global pour concrétiser l’aspiration de tous les Algériens à un pays fort qui éloigne à jamais le spectre de la vulnérabilité.
S. Lamari