acement des clubs engagés dans des compétitions à l’étranger, que ce soit en coupe d’Afrique ou arabe. Pour encourager les catégories jeunes, il est prévu la prise en charge totale des frais d’hébergement des joueurs des jeunes catégories à l’occasion des déplacements domestiques.
Et c’est ce Fonds qui s’occupe de la fiche de paie d’un entraîneur pour chaque équipe de jeunes du club professionnel recruté. 2,5 milliards de centimes, par an, sont également alloués pour le financement du fonds de roulement du club à titre exceptionnel et pour une période de quatre années, à condition que 50% de ce financement doivent être consacrés à l’encadrement, à la formation, à la création d’écoles et de centres de formation et de publicité, ainsi qu’au perfectionnement des connaissances des encadreurs des clubs sportifs.
Par ailleurs, les pouvoirs publics, et dans leur tentative d’aider à l’instauration du professionnalisme en football avaient accordé une exonération, jusqu’au 31 décembre 2015, au titre de l’IRG ou de l’IBS ainsi que des droits d’enregistrement, au profit des personnes physiques et des personnes morales, au titre des plus-values de cession des actions et parts sociales des clubs professionnels de football constitués en sociétés.
Pourtant, et devant ce qu’on a qualifié de « lenteurs » administratives qui freinent l’avancement du projet du professionnalisme en Algérie, les présidents de clubs de la première ligue ont menacé de faire grève.
En mars 2011, Mahfoud Kerbadj, alors président de la toute nouvelle Association nationale des présidents des clubs professionnels, avait assuré que la priorité de ses paires n’était pas celle de bénéficier du crédit de 10 milliards de centimes promis par l’Etat, car destiné à un certain nombre d’opérations et non pour le fonctionnement de l’équipe première, ou le paiement de salaires des joueurs. « L’Etat s’est engagé à assister les clubs professionnels lors des trois premières années de cette expérience par le biais d’exonération des taxes fiscales et parafiscales.
Cet engagement représente l’aide directe de l’Etat, c’est notre première priorité pour le moment », avait expliqué le futur président de la Ligue de football. « Notre deuxième souci, ce sont les subventions débloquées dans le cadre du fonds spécial destiné au financement, et à l’assistance des clubs pendant les premières années du professionnalisme. Il est géré par une commission composée de cinq secrétaires généraux de ministères qui n’a jamais siégé, ni débloqué quoi que ce soit », avait-il ajouté.
Moncef Wafi