Un rapport international, publié par le Centre d’études britannique « Business Monitor », estime que la production des dérivés du lait, en Algérie, va connaître une croissance de l’ordre de 19,1%, à l’horizon 2017.
L’étude prévoit une production de l’ordre de 3,8 millions de tonnes, au cours des cinq prochaines années, « en raison de la politique d’encouragement, adoptée par le gouvernement algérien, qui a ouvert la porte aux investissements étrangers et qui encourage, en même temps, la production locale », selon cette même étude.
Le « Business Monitor » mentionne dans son rapport, que l’Etat algérien consacre chaque année 46 milliards de dinars pour le soutien de la filière lait, afin d’encourager la production et réduire la facture d’importation de ce produit. Ainsi, et selon le même rapport, plusieurs mesures ont été consacrées au profit des agriculteurs, afin de développer la production nationale du lait et dérivés, et ce, moyennant des subventions, qui varient entre 4 et 7 dinars le litre de lait, pour encourager, notamment, l’intégration du lait frais dans le processus de production et de transformation laitière.
Le rapport a indiqué que l’Algérie compte éliminer, progressivement, l’importation de la poudre de lait, en le remplaçant par le lait liquide, produit localement, d’ici l’année 2016.
Pour rappel, Business Monitor est un organisme indépendant, dont le siège est basé à Londres, spécialisé dans l’analyse économique des banques, des entreprises de services financiers et des gouvernements. Le Centre couvre 140 pays à travers le monde et possède des bureaux à Hong Kong, New York, Singapour et l’Afrique du Sud.
Nabil Nehlil