L’année 2016 a débuté par une série d’augmentations des prix rarement vécues. D’abord, les automobilistes et autres transporteurs qui ont dû payer entre 5 et 8 DA supplémentaires pour chaque litre de gasoil ou de super.
Ensuite, les ménages qui devront débourser plus pour s’acquitter des factures d’électricité et de gaz en cas de dépassement du seuil de consommation d’énergie fixé par la Sonelgaz.
Et ce n’est pas tout. La taxe sur les opérations d’accès à internet via la téléphonie mobile est passée à 17%. A cela s’ajoute la hausse des prix des produits dits de luxe, comme les cosmétiques et le tabac ainsi que pratiquement tous les produits importés.
L’effet boule de neige n’est pas encore perceptible pour le moment. Les transporteurs de voyageurs ou de marchandises n’ont pas décidé, pour l’instant, de répercuter ces majorations sur les tarifs. Pour les commerçants, les craintes sont plus visibles. Certains produits alimentaires et biens de consommation ont déjà vu leurs prix augmenter.
La Fédération des consommateurs demande aux Algériens d’être moins dépensiers ou moins gaspilleurs, c’est selon. Il faut reconnaître que, dans ce créneau, la marge de manœuvre est très grande. Certains y réfléchiront à deux fois avant de baguenauder à bord de leurs voitures aux heures de pointe. D’autres feront plus attention à leur consommation d’énergie.
