Produits de large consommation: La non-repercussion de la baisse des prix passible de sanctions

Produits de large consommation: La non-repercussion de la baisse des prix passible de sanctions

inexplicablement, lorsque les prix de large consommation augmentent sur les marchés mondiaux, ils augmentent systématiquement en Algérie. Mais lorsque les prix fléchissent sur les cours mondiaux, ils demeurent inchangés en Algérie. La non- répercussion de la baisse des prix sur les produits de large consommation sera désormais passible de sanctions. C’est ce qu’a déclaré, hier le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, en marge de la conférence de presse organisée hier sur les Assises nationales du commerce qui se tiennent du 25 au 26 de ce mois

«Lorsque les prix de large consommation baissent sur les marché mondiaux, ils doivent aussi baisser sur le marché national» a-t-il martelé. «Des agents de contrôle veilleront à cette opération» a-til ajouté.



Faisant clairement allusion aux spéculations qui s’abattent notamment sur l’agroalimentaire et notamment aussi durant le mois sacré du Ramadhan, le ministre du Commerce prévient que toute tentation sera bel et bien poursuivit en justice. Interrogé dans ce contexte sur la situation qui prévalera durant le mois sacré de Ramadhan, Mustapha Benbada a indiqué que l’approvisionnement en produits de large consommation se fera correctement et sans faille

À cet égard, il a fait savoir qu’une commission mixte constituée entre le ministère du Commerce et celui de l’Agriculture est en cours dinstallation et veillera à ce que tous les produits qui sont consommés en grande quantité au cours du mois de carême soient disponibles

Selon le premier responsable du secteur, il s’agit essentiellement des viandes toute catégorie confondue et les produits d’épicerie tel que les pois chiches et les haricots. Abordant la réglementation du commerce, Mustapha Benbada a, d’ailleurs, déclaré que la décision des pouvoirs publics de combattre l’informel est toujours en vigueur

Les différents cabinets ministériels ont jugé utile de le régler progressivement en offrant des alternatives aux gens qui activent sans registre de commerce de s’intégrer progressivement dans des structures bien définies .

L’interlocuteur a insisté sur cette démarche qui est la meilleure façon d’absorber ce potentiel économique qui échappe au fisc et qui représente un manque à gagner considérable pour le Trésor public. S’agissant de l’obligation d’introduire le paiement par chèque aux transactions dont le montant dépasse les 500 000 DA, le ministre du Commerce a expliqué que cette démarche a été envisagée dans le cadre du combat contre le blanchissement d’argent et n’a rien avoir avec la régulation du commerce.

Mais, il prévient que son instauration sera graduellement réintroduite dans des secteurs qui sont considérés comme une menace pour l’économie nationale.

Par ailleurs, Mustapha Benbada a annoncé qu’un haut conseil de la concurrence sera installé dès la fin juillet de cette année. À cet effet, il déclare solennellement qu’il est à la recherche des membres qui constitueront ce conseil qui veillera au respect de la réglementation du commerce.