Produits algériens refoulés par certains pays : les explications d’Ouyahia !

Produits algériens refoulés par certains pays : les explications d’Ouyahia !

Dans une réponse lue en son nom par le ministre des relations avec le Parlement, Mahdjoub Bedda, à une question orale posée par le député Khemri Beldia, lors d’une plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN), au sujet « des produits exportés refoulés par certains pays européens pour non conformité aux normes internationales », à l’instar de la France, le Canada, la Russie et le Qatar, le Premier ministre a rappelé que « les parties concernées, représentées par le ministère de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, s’étaient attelées à lever, à maintes reprises, l’ambiguïté entourant cette question, en affirmant que les informations relayées par les médias étaient erronées et inexactes.

A ce propos, M. Ouyahia a déclaré que « les statistiques montrent que les autorités nationales n’ont enregistré, lors des deux précédentes années ainsi que durant l’année en cours, aucun refoulement de produits agricoles pour un problème phytosanitaire ou pour cause de sécurité ou de conformité aux normes », précisant que « les deux seules notifications reçues, émanant effectivement du Canada au début de l’année, pour un problème d’emballage, sachant qu’il s’agissait de pâtes et de boissons gazeuses ».

Les autorités compétentes « veillent à garantir le respect rigoureux de l’ensemble des normes et critères internationaux en vigueur, tant pour la production végétale qu’animale, notamment en ce qui concerne le contrôle du respect des mesures phytosanitaires, qui doit se faire conformément aux normes phytosanitaires approuvées dans la convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV) relatives essentiellement à l’inspection, à la prise d’échantillons, au diagnostic et à la délivrance des licences d’importation et d’exportation », a-t-il rappelé.

Les services compétents « sont tenues légalement de respecter les conditions d’exportation des produits agricoles et les exigences phytosanitaires en vigueur dans le pays importateur. Elles sont tenues de précéder aux analyses règlementaires liées aux examens  phytosanitaires, au niveau du laboratoire officiel de l’Institut national de la protection de végétaux (INPV), reconnu mondialement, avant de procéder à la délivrance du certificat phytosanitaire à l’exportation », a conclu le Premier ministre.