Production record de sardine en Algérie

Production record de sardine en Algérie

L’Algérie a enregistré durant le mois de septembre 2011 une production record de sardines avec 580 tonnes dans le seul port de Mostaganem dans l’ouest algérien, alors que la production globale de poisson a baissé de 20%.

L’annonce a été faite le 5 octobre 2011 à la radio algérienne par le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques Abdellah Khanafou.

Par ailleurs, les premiers résultats de la campagne d’évaluation des ressources halieutiques de l’Algérie, lancée le 18 septembre 2011, révèlent une abondance de poissons pélagiques à l’est du pays.

Il existe des ressources importantes des espèces pélagiques, comme la sardine, l’anchois, la sole et le maquereau qui constituent 80% de la production nationale.

«Nous faisons une évaluation de nos ressources pour mieux connaître nos stocks car la ressource est renouvelable mais n’est pas inépuisable. Il faut savoir la gérer afin d’assurer la pérennité de l’activité », a précisé le ministre.

M. Khanafou a également annoncé que durant la période de repos biologique, allant de mai à août, les marins-pêcheurs bénéficieront, dans le cadre du projet de loi de Finances 2012, d’une compensation à hauteur du SNMG, soit 18.000 dinars (180 euros au taux officiel) par mois.

Une compensation qui participe à la protection de la faune marine durant la période d’interdiction de la pêche qui permet d’assurer la reproduction des poissons.

Faute de thonier national pas de thon

Abordant l’épineuse question de la pêche du quota de thon de l’Algérie qui ne s’est pas faite depuis deux ans, le ministre a reconnu l’incapacité du pays, faute de thoniers, à pêcher ses 418 tonnes de thon qui lui avaient été accordé par la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (CICTA).

Depuis 2010, il est interdit de faire appel aux armements étrangers et les armateurs algériens n’ont pas été à la hauteur.

Le ministre a indiqué que pour l’année 2012, l’arrêté interministériel fixant les conditions de participation à cette campagne sera revu afin d’annuler notamment la clause imposant la pêche dans les eaux territoriales et d’alléger la procédure pour permettre aux armateurs ayant mis à niveau leur embarcation de participer à la pêche au thon.

Pour rappel, cinq armateurs ayant acquis des thoniers grâce à la subvention de l’Etat (60% de la valeur de l’embarcation) n’ont pas participé à la précédente campagne de pêche du thon. Ils sont actuellement poursuivis en justice.