Après avoir contracté un prêt bonifié de 16 milliards deDA auprès du fonds national des investissements et remboursable en 20 ans, le groupe Saidal a engagé depuis plusieurs mois son plan de développement et de modernisation conclu avec le CPE et adopté par le gouvernement avec à la clef l’accroissement de ses parts de marché de 20 à 35%, équivalents en terme de valeur à 20%.
Après avoir contracté un prêt bonifié de 16 milliards deDA auprès du fonds national des investissements et remboursable en 20 ans, le groupe Saidal a engagé depuis plusieurs mois son plan de développement et de modernisation conclu avec le CPE et adopté par le gouvernement avec à la clef l’accroissement de ses parts de marché de 20 à 35%, équivalents en terme de valeur à 20%.
C’est ce qu’a révélé hier sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale, Boumediene Derkaoui, le P-dg du groupe SAIDAL qui précise que depuis une semaine, des experts de bureaux d’études spécialisés sont à pied d’œuvre sur les 6 sites retenus afin de faire un diagnostic sur les capacités de production ainsi que les possibilités d’extension parallèlement à 6 autres unités qui seront nouvellement réalisées pour la diversification de la gamme de production du groupe dont la production devra atteindre à l’horizon fin 2013 280 millions d’unités, ce qui placera désormais le groupe public, selon M. Derkaoui, comme « leader incontesté de la fabrication des médicaments génériques »
.Interrogé sur la production d’insuline qui reste encore embryonnaire et non diversifiée, le numéro un de Saidal a précisé que des négociations sont actuellement en cours avec les 3 grands leaders mondiaux et qui permettra de conclure un partenariat gagnant-gagnant qui permettra de porter la production annuelle de l’unité de Constantine à quelques 5 millions d’unités avec en plus la mise sur le marché durant le premier trimestre 2011, d’autres formes nouvelles de l’insuline à l’instar du stylo.
Saidal aura donc fait réduire à l’Etat la facture d’importation et le partenaire de s’installer dans un marché à forte demande. L’autre segment sur les tablettes de Saidal est de se lancer dans la production en partenariat de produits d’oncologie en plus du vaccin en collaboration avec l’Instit Pasteur et ce dans le cadre d’un accord gouvernemental conclu avec Cuba.
Ce projet, selon M. Derkaoui est en phase de transfert et d’envoi des données en Algérie, ainsi que l’enregistrement des différents produits avec comme éventualité de produire fin 2012 ou début 2013 deux millions de vaccins contre l’hépatite B. « Nous envisageons de créer un pôle pharmaceutique au centre du pays où toutes les potentialités sont disponibles », a révélé le même responsable.
Concernant l’éventualité de délocaliser l’industrie pharmaceutique dans d’autres régions du pays, M. Derkaoui a révélé que le projet de lancer une unité de production de médicament à Tamanrasset, a été abandonné du fait que cette option n’est intéressante ni pour Saïdal ni pour le pays.
