Le directeur général de Saïdal, Wassim Kouidri, a révélé les ambitieux projets de développement de la société pharmaceutique pour l’année à venir au cours d’une prise de parole publique.
Au total, une centaine de nouveaux produits pharmaceutiques seront progressivement lancés sur le marché national à partir de janvier prochain, avec une nouvelle gamme de médicaments chaque mois jusqu’à la fin de 2024. Cette initiative portera le nombre total de produits pharmaceutiques de la société à plus de 300.
Saidal produira 123 nouveaux médicaments à l’horizon 2024
Actuellement présente à travers huit sites de production, Saïdal fabrique déjà 160 médicaments répartis sur 20 secteurs thérapeutiques, avec une capacité de production annuelle impressionnante estimée à 220 millions d’unités. Cette expansion annonce un nouvel élan pour l’entreprise.
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Wassim Kouidri a également souligné un changement significatif dans le modèle économique de Saïdal, mettant l’accent sur la production de matières premières utilisées dans la fabrication de médicaments. Cette initiative vise à réduire la facture d’importation de médicaments de Saïdal de 1,1 milliard de dollars d’ici à 2026, marquant une étape cruciale vers l’autosuffisance dans le secteur pharmaceutique.
Le directeur général a également évoqué un secteur novateur pour l’entreprise : la production de médicaments vétérinaires, soulignant que ce projet s’aligne sur l’orientation nationale en matière de sécurité sanitaire. Il a noté que 80 % des matières premières des produits fabriqués par l’unité de Mostaganem sont actuellement importées, représentant entre 110 et 120 millions de dollars par an. Les nouvelles unités de production visent à réduire cette dépendance à l’importation.
Saidal renforce sa présence à Mostaganem avec une nouvelle usine
Le neuvième site de Saïdal à Mostaganem, complémentaire de sa gamme actuelle de produits, inclura des médicaments vétérinaires et ophtalmologiques. Le projet, représentant un investissement total de 9,1 milliards de dinars, est prévu pour être opérationnel dès 2024, contribuant ainsi à la croissance et à la diversification de l’entreprise.
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Ces nouvelles unités, en plus de l’introduction de nouveaux médicaments, contribueront significativement à réduire la facture d’importation globale de 2 milliards de dollars à 1,1 milliard de dollars au cours des trois prochaines années, explique Wassim Kouidri.
