La production industrielle du secteur public national a enregistré une légère hausse de 0,6 % au premier semestre 2011 par rapport à l’année 2010 où elle a enregistré une baisse moyenne de 2,5 %. Ce résultat positif, selon l’Office national des statistiques (ONS), est dû exclusivement aux performances enregistrées dans les secteurs de l’énergie et de l’industrie agroalimentaire.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – A part ces deux filières qui ont enregistrées respectivement une hausse de 6,9 % et 26,5%, tous les autres secteurs voient leur production chuter selon le bilan de l’ONS. C’est le cas pour le secteur des hydrocarbures dont la production a baissé de 2,7 % durant les deux premiers trimestres de l’année en cours. Quant aux industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques, électriques et électroniques, la baisse est de 2,5 %. Les matériaux de construction ont enregistré une baisse de 12,1 % au deuxième trimestre. Le secteur du textile a chuté de moins de 18 %, le cuir et les chaussures dégringolent de 10,0 % et le bois et papier de moins de 6,8 %. Par ailleurs, les comptes produits jusque-là annuellement par l’ONS passeront aux comptes trimestriels à partir de l’année prochaine, a déclaré, hier, M. Berrah, DG de l’ONS, en marge de la célébration de la Journée africaine de la statistique, placée cette année sous le thème : «Tenir les comptes pour améliorer la situation actuelle de l’Afrique et pour un avenir plus brillant.» L’autre défi de l’Office, selon son responsable, est d’arriver à produire une comptabilité nationale selon les normes des Nations unies. «Nous devons, comme l’ensemble des pays, nous préparer à adhérer au système des Nations unies en matière de comptabilité nationale qui été arrêté en 2008 et dont l’application au niveau international va démarrer à partir de 2014 jusqu’à 2020», a déclaré le DG. L’Algérie sera-t-elle prête pour ce rendez-vous ? Pas forcément en 2014, a-t-il dit, mais l’Algérie arrivera forcement à adhérer à ce système pendant la période tracée par les Nations unies. Pour ce faire, souligne M. Berrah, il faut qu’il y ait renforcement de la coordination inter-institutionnelle entre les différents membres du système national de la formation politique.
S. A.