Proche-Orient : La Ligue arabe demande aux Palestiniens de désobéir

Proche-Orient : La Ligue arabe demande aux Palestiniens de désobéir
proche-orient-la-ligue-arabe-demande-aux-palestiniens-de-desobeir.jpg

Ce décret est “une violation flagrante des lois, du droit international et des obligations d’Israël en tant que puissance occupante”.

La Ligue arabe appelle les Palestiniens à «rejeter cette décision et ne pas obtempérer» à tout ordre de l’armée israélienne pouvant conduire à une expulsion massive des ressortissants palestiniens séjournant en Cisjordanie occupée.

Qualifiant ce nouveau décret de l’armée israélienne d’acte «raciste», elle a reformulé son «total soutien aux démarches du peuple palestinien dans les territoires occupés en vue de contrer cette décision».

Amr Moussa, son secrétaire général a attribué à Israël «la responsabilités de l’échec de toutes les démarches politiques et pacifiques en faveur d’une paix arabo-israélienne et du règlement de la cause palestinienne, à travers sa décision d’exiler des milliers de Palestiniens de Cisjordanie et d’autres décisions tout aussi arbitraires». Il a considéré que toutes les négociations de paix, directes ou indirectes, entre l’Autorité palestinienne et Israël ne sont plus à l’ordre du jour et ne n’ont aucune utilité à la lumière de ces pratiques.

«Il est clair qu’Israël ne veut pas de paix et tente d’entraver les négociations et l’on ne saurait édifier un Etat palestinien de cette manière», a-t-il déclaré, ajoutant que cette décision israélienne «est une violation directe du droit international et de la Convention de Genève».

La Ligue, qui a également annoncé son intention de «poursuivre le gouvernement de Netanyahu devant la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre», s’est réunie d’urgence au Caire mardi pour annoncer une série de mesures politiques et juridiques à même de contrecarrer la décision d’Israël.

L’assemblée générale de ONU, le Conseil de sécurité, le quartette et les organisations régionales ont été interpellés par la Ligue arabe pour stopper cette escalade «raciste» et trancher d’une manière concrète et définitive sur ce décret qui est «une violation flagrante des lois, du droit international et des obligations d’Israël en tant que puissance occupante».

Le Conseil des droits de l’Homme a été saisi aussi par les représentants permanents des 2 membres.

Rym Boukhalfa.