Après avoir bénéficié d’une liberté conditionnelle, Cheb Mami revient en Algérie pour visiter sa famille et reprendre sa place sur la scène artistique. Revenant beaucoup plus fort qu’avant, Mami est sorti du centre de détention de Melun (Seine-et-Marne) avec les paroles de 18 chansons. «J’ai profité de cette période pour écrire les paroles de mon prochain album qui sera dans les bacs au début ou mi-2012», a-t-il déclaré lors de sa 1re parution médiatique en Algérie après sa détention.
Le prince du rai a affirmé à son intervieweur de la Chaîne III qu’il est en état de reprendre le travail.
Ainsi, il a rassuré son public et l’a remercié pour l’intérêt qu’il lui a porté durant sa détention, soulignant que «le soutien du public et les lettres que j’ai reçues au prison m’ont beaucoup aidé à garder le moral et penser uniquement au futur». Mami a exprimé aussi sa reconnaissance à toute sa famille pour son chaleureux accueil. Evitant de parler des raisons de sa détention, l’artiste a indiqué qu’il a tourné la page de cette expérience en tirant plusieurs leçons. «Après avoir franchi la porte de la prison, j’ai tourné la page et ne pense qu’à mes projets artistiques», a-t-il déclaré, précisant que «seul le futur m’intéresse». Evoquant les conséquences de cette détention, Mami a dit, malgré le côté dommageable de cette expérience, que «la période que j’ai passée au centre de détention de Melun m’a permis de reconnaître mes vrais amis». Il a ajouté dans ce sens : «Je me suis débarrassé des faux amis et je peux reprendre le travail sans eux ; ils ont souvent été la source de mes problèmes».
Quant à l’équipe musicale avec laquelle il va travailler, le prince du rai algérien affirme qu’il reprend le travail avec l’ancienne équipe en l’absence de «deux éléments qui font partie des faux amis».
Concernant ses projets, Mami a cité trois concerts qu’il animera à la Coupole le 30 mai prochain, le 5 juin à Rabat et le 5 juillet à Tlemcen dans le cadre de «Tlemcen, capitale de la culture islamique».
Par ailleurs, l’artiste a confirmé sa participation au festival d’Oujda le 23 juillet prochain. Pour rappel, cheb Mami a été condamné le 3 juillet 2009 à cinq ans de prison pour le tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour sa participation à la tentative d’avortement forcé de son ex-compagne, une photographe française, dans une maison située à Alger en août 2005. En mars 2011, l’artiste a bénéficié d’une liberté conditionnelle.
Par Abla Selles
