Mostaganem fait face depuis plusieurs années au problème des eaux résiduelles et aussi des rejets des eaux usées en pleine mer causant un problème environnemental majeur.
Pour mettre fin à cet épineux problème, un projet de réalisation d’une méga station de traitement des eaux usées, sera lancé à partir de cet été, a déclaré le ministre des Ressources en eau, M. Abdelmalek Sellal, dimanche à Mostaganem. Elle aura pour mission d’assurer l’épuration des eaux usées produites par les populations de cette région. Cette station, dont l’appel d’offres a été lancé le 2 du mois en cours aura une capacité de 300.000 équivalent habitant.
Selon le ministre, l’objectif étant de récupérer au niveau national un milliard de mètres cubes d’eau traitée par an, destinée à l’irrigation des terres agricoles. En outre, la wilaya de Mostaganem bénéficiera également de trois autres stations d’épuration au niveau de la localité de Sidi Lakhdar, Khadra et Sidi Ali. Une capacité de traitement initiale de 40.000 m3 sera de type biologique avec un processus le plus usité actuellement à travers le monde.
Ces projets, dont le lancement est programmé pour l’année en cours, mettront de manière définitive un terme aux problèmes liés à la disponibilité de l’eau dans la région. Pour rappel, la wilaya de Mostaganem a bénéficié de six projets, dont trois barrages en exploitation. Par ailleurs, La mise en marche du Mostaganem-Arzew-Oran (MAO), composé du barrage Cheliff et du barrage du Keddara avec une capacité globale de 70 millions de m3, quantité suffisante pour répondre aux besoins des populations le long du passage du MAO. En outre le barrage Kramis permet à la population de cette région de recevoir jusqu’à 100 litres/jour par habitant en 24 h. Une station de dessalement de l’eau de mer, a été également réalisée dans le cadre du programme visant à sécuriser l’alimentation en eau potable du pays. En visitant ce projet, le ministre des Ressources en eau a évoqué un éventuel projet de partenariat entre les entreprises de dessalement de l’eau de mer et l’ADE pour la réalisation d’une usine de production de chlore, afin d’assurer une autosuffisance en cette matière. M. Sellal a estimé que l’implantation de ces usines aura un impact positif, d’autant que le chlore est utilisé dans la purification de l’eau de mer.
