Procés Zoukh : Le tribunal rend le verdict définitif

Procés Zoukh : Le tribunal rend le verdict définitif

La cour de justice de Tipasa a confirmé aujourd’hui, le 15 février, les verdicts prononcés en première instance contre l’ex-wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, condamné dans trois affaires de corruption en relation avec les hommes d’affaires Ali Haddad et Mahieddine Tahkout et l’ex-directeur général de la sûreté nationale (DGSN), Abdelghani Hamel.

Dans l’affaire d’octroi de privilèges à la famille de Abdelghani Hamel, le tribunal de Tipaza a  confirmé le verdit prononcé en première instance, l’ex- wali d’Alger Abdelkader Zoukh,  est donc condamné a une peine de 5 ans de prison ferme.

Le juge a également confirmé, l’amende d’un million de DA, en plus de 10 millions de DA de compensations pour les pertes subies par le Trésor public.

Dans cette affaire, Zoukh est poursuivi pour chefs d’inculpation, “dilapidation délibérée de deniers publics par un fonctionnaire”, “utilisation illégale de biens et de deniers publics qui lui ont été confiés en vertu de sa fonction”, “abus de fonction et violation des lois et règlements dans le but d’obtention d’avantages pour un tiers”.

4 ans de prison dans l’affaire de Mahiedine Tahkout

La juge a également confirmé la condamnation dans la deuxième affaire relative à l’octroi de privilèges à la famille Mahieddine Tahkout, Zoukh a été condamné à 4 ans de prison ferme, avec ordre de sa mise en détention durant l’audience, assortie d’une amende d’un million de DA, et 10 millions de DA de compensations pour les pertes subies par le Trésor public.

Abdelkader Zoukh a été également interdit d’occuper des postes de responsabilité au sein de l’Etat et de se porter candidat pour des postes politiques pendant 5 ans après l’expiration de sa peine.

Zoukh est poursuivi dans cette affaire pour “octroi délibéré de privilèges non justifiés à un tiers lors de le conclusion d’un marché et d’accords illégaux, corruption dans l’attribution de marchés publics et de contrats, dilapidation de deniers publics, abus de fonction, conflit d’intérêts, agrément d’exonérations fiscales et de rédactions sans justificatif légal”.