Le tribunal criminel près d’Alger a rendu son verdict aujourd’hui concernant les 19 accusés poursuivis dans le cadre du procès Sonatrach1. L’ex-PDG du groupe Sonatrach, Mohamed Meziane a été condamné à une peine de 5 ans de prison avec sursis et 2 millions d’amende.
Une peine de prison de 6 ans assortie d’une amende de 2 millions de DA a été prononcée contre Al Ismael Djaafar, directeur de Contel Algérie, écope de 6 ans de prison et 2 millions de dinars d’amende, Redha Meziane, fils de l’ex-PDG Mohamed Meziane, Conseiller de Saipem Contracting Algérie dans le projet de GK3 et impliqué dans les contrats de sécurisation du siège de Sontrach de Gharmoul avec l’entreprise allemande de sécurité et télésurveillance avec Funkwerk Palletac et Yazid Elyas Moghraoui, accusé de blanchiment d’argent.
Bachir Fawzi Meziane, actionnaire dans Contel Algérie et le consultant financier El Hachemi Maghraoui ont été condamnés à 5 ans de prison et 1 million de DA d’amende. Une peine de 5 ans de prison et 500.000 DA d’amende a été prononcée à l’encontre de l’ancien vice-président de Sonatrach chargé des activités en amont, Belkacem Boumediene alors que Mme Nouria Meliani, responsable du bureau d’études CAD ayant remporté le projet de réhabilitation du siège de Sonatrah, rue Ahmed Ghermoul à Alger a écopé de 18 mois de prison avec sursis.
Les autres mis en cause ont été acquittés, selon le prononcé du verdict. Il s’agit de Ben Ameur Zenasni, vice-président chargé des transports par canalisations (aval), Mohamed Chawki Rehal l’ancien vice-président des activités commerciales de Sonatrach, Hassani Mostapha, ancien directeur de production à Sonatrach, Cheikh Mostapha, chargé des activités d’exploitation à Sonatrach, Sanhadji Mohamed, chargé des activités centrales, Abdelwahab Abdelaziz, ancien sous directeur des activités centrales, chargé du suivi des projets et Ait El Hocine Mouloud, président de la commission des études des offres techniques (CEOT).
Le tribunal a par ailleurs infligé une peine de 4 millions d’amende à chacune des quatre entreprises mises en cause dans l’affaire, à savoir : Contel Algérie, Funkwerk Palletac, Le holding Contel Funkwerk Algérie et Saipem Contracting Algérie. Pour rappel, le représentant du ministère public avait requis des peines de prison, allant d’une année à 15 ans contre 15 accusés et une amende de cinq millions de dinars contre quatre entreprises. Les accusés étaient poursuivis pour notamment « commandement et organisation d’une association de malfaiteurs, trafic d’influence, corruption, passation de marchés publics contraires à la législation et réglementation en vigueur, dilapidation de deniers publics, blanchiment d’argent, octroi d’avantages injustifiés au profit d’autrui et augmentation des prix lors de la passation des marchés ».