Dans le procès en appel en cours de l’affaire Sonatrach I, le tribunal criminel d’Alger a désigné cinq traducteurs, trois pour l’anglais et le français, un pour l’italien et un pour l’allemand. La présence des interprètes en audience est rendue indispensable par l’implication de plusieurs groupes étrangers dans des marchés douteux conclus avec la compagnie pétrolière algérienne, parmi lesquels l’allemand Contel Algérie Funkwerk Pletarc et l’italien Saipem Contracting Algérie. Les personnes qui représentent ces sociétés ne parlent pas l’arabe et ne maîtrisent, pour certains, que leurs langues maternelles. Les traducteurs, agréés auprès des tribunaux et de la cour, ont reçu leur convocation par le biais d’agents de la police.

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