Procès Neghza, Sahli et Hamadi : condamnation largement réduite en appel

Procès Neghza, Sahli et Hamadi : condamnation largement réduite en appel
La Cour d’Alger

La Cour d’Alger a prononcé aujourd’hui le verdict concernant Said Neghza, Belkacem Sahli et Abdelhakim Hamadi. Leur peine a été largement réduite en appel.

Le tribunal de Sidi M’hamed a rendu son verdict le 26 mai dans une importante affaire de corruption électorale liée à la présidentielle 2024. Trois personnalités majeures – Belkacem Sahli, Saida Neghza et Abdelhakim Hamadi – ont été condamnées chacune à 10 ans de prison ferme, assorties d’une amende d’un million de dinars.

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Cette affaire, qui a secoué la scène politique algérienne, a également impliqué les proches des principaux accusés. Les fils de Saida Neghza ont notamment écopé de peines allant de 6 à 8 ans de prison ferme. Le tribunal a également prononcé diverses sanctions contre d’autres personnes impliquées, notamment des élus et des membres de la Confédération générale des entreprises.

Les Peines Réduites en Appel

Mais les accusés ont fait appel. Ils ont comparu le 1er juillet dernier devant le juge. Le verdict est tombé cet après-midi et leur peine a été finalement largement réduite.

En effet, Saida Neghza, Belkacem Sahli et Abdelhakim Hammadi ont été condamnés à 4 ans de prison ferme et une amende d’un million de dinars algériens chacun. Les deux fils de Neghza ont été également condamnés. Ils ont écopé d’une peine de 2 ans de prison ferme.

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Le vice-président de la Confédération algérienne des entreprises « B. Mohamed » ainsi que l’autre accusé « F. Bilal » ont été condamnés à 3 ans de prison ferme. Ils devront s’acquitter d’une amende d’un million de dinars chacun.

Cette décision intervient après un marathon judiciaire de 24 heures de débats. Les autres accusés ont écopé de peines allant de 18 mois à 3 ans de prison ferme, assorties d’amendes variant entre 20.000 et 1 million de dinars algériens.

Le verdict a été prononcé après trois heures de délibération, pendant lesquelles les accusés ont été maintenus dans la salle d’audience sous surveillance policière. Certains prévenus ont toutefois bénéficié d’un acquittement total, la chambre pénale les ayant innocentés de toutes les charges retenues contre eux.

Les condamnés étaient poursuivis pour avoir tenté d’acheter des signatures d’élus en vue d’obtenir le parrainage nécessaire pour se présenter à l’élection présidentielle de 2024.

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