Procès en appel des laboratoires Sanofi-Aventis : Verdict aujourd’hui

Procès en appel des laboratoires Sanofi-Aventis : Verdict aujourd’hui
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Le verdict du procès en appel de l’affaire de surfacturation dans laquelle avait été condamné le 2 mai dernier le directeur général des laboratoires Sanofi-Aventis Algérie, Thierry Lefèbvre, à un an de prison avec sursis, sera prononcé dimanche, a-t-on appris auprès de la Cour d’Alger. Le pôle judiciaire du tribunal de Sidi M’hamed (Alger) avait condamné  aussi, en première instance, les laboratoires Sanofi-Aventis (personne morale) à une amende de 2 milliards de DA.

Le procureur général près la Cour d’Alger avait requis lors de l’audience du jugement, il y a une semaine, l’aggravation de la peine de prison contre  Thierry Lefèbvre ainsi que l’augmentation de l’amende contre les laboratoires Sanofi-Aventis. Selon l’ordonnance de renvoi, les faits remontent à l’année 2012 lorsque les Douanes algériennes avaient déposé une plainte contre les laboratoires Sanofi-Aventis pour surfacturation des matières premières de médicaments.

Les Douanes algériennes avait, selon la même source, dressé sept procès-verbaux contre les laboratoires français. «En plus de Sanofi-Aventis, il y a d’autres laboratoires et importateurs», impliqués dans des affaires de surfacturation de médicaments», avait déclaré le 27 mai dernier à  l’APS, M. Rèpgue Benamar, directeur du contrôle à posteriori  des Douanes.

Il avait révélé que les Douanes algériennes avaient dressé «12 nouveaux contentieux à l’encontre de plusieurs laboratoires internationaux» sans pour autant préciser qui sont ces laboratoires.

LG Algérie

La surfacturation des matières première des médicaments a été estimée, en 2012, à 153 millions de dollars, selon le ministre de la Santé, de la Population  et de la Réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbès.

Le directeur général des Douanes, M. Mohamed Abdou Bouderbala, avait  annoncé en mai dernier que les laboratoires pharmaceutiques impliqués dans des affaires de fraudes douanières seront exclus du dispositif de l’opérateur économique agréé (OEA), dont le lancement est prévu en ce mois de juin.

Les opérateurs bénéficiant du statut OEA obtiendront des facilitations  au dédouanement, notamment l’accès aux procédures douanières simplifiées et  la réduction du nombre de contrôles physiques et documentaires ainsi que le traitement prioritaire des marchandises.