Procès en appel de Slimane Bouhafs à Sétif: Le procureur demande la confirmation de la première peine

Procès en appel de Slimane Bouhafs à Sétif: Le procureur demande la confirmation de la première peine

Le procès en appel de Slimane Bouhafs a eu lieu, hier, à la cour de Sétif, sans aucun incident. Accusé d’avoir porté atteinte aux préceptes de l’islam et propos indécents envers le Prophète (QSSSL), à travers des écrits et des photos partagés sur les réseaux sociaux avec des centaines d’activistes, notamment d’Algérie et de Tunisie, un Algérien de confession chrétienne depuis 2002, originaire de Bousselam dans la daïra de Bouandès, au nord de la wilaya de Sétif, a comparu, hier matin, devant la cour de Sétif.

À l’issue des plaidoiries, le procureur de la République a demandé que la première condamnation, prononcée par le tribunal de Béni Ourtilène, le 7 août dernier, soit confirmée. Cinq ans de prison ferme assortie de 100 000 DA d’amende. Le verdict sera connu mardi prochain.



Lors du procès, le mis en cause est revenu sur une partie de ses déclarations et a essayé de nier toutes les accusations retenues contre lui, indiquant qu’il n’était pas l’auteur des écrits et qu’il n’a fait que les partager sur les réseaux sociaux. De son côté, Me Kourta Yahia, l’un des trois avocats de l’accusé, a demandé à la cour de limiter la condamnation à une amende.

Rappelons que Slimane Bouhafs, dont les proches qualifient l’affaire de “délit d’opinion et de liberté d’expression”, a été arrêté et incarcéré à Sétif à la fin du mois de juillet dernier, avant de comparaître devant le tribunal de Béni Ourtilène. Étant un farouche opposant au pouvoir, ses proches estiment que la peine a été très lourde, car il ne faisait qu’étaler ses opinions sur les pages facebook qu’il gérait.