Procés des présumés auteurs de l’homocide commis sur le jeune Miloud Chaibi: Trois condamnations à mort et deux acquittements

Procés des présumés auteurs de l’homocide  commis sur le jeune Miloud Chaibi: Trois condamnations à mort et deux acquittements

L’enquête a été diligentée par les services de la PJ et a permis l’identification des présumés auteurs du crime.

Le verdict de l’affaire de kidnapping avec guet-apens, d’attentat à la pudeur et complicité d’homicide volontaire commis sur le mineur Chaïbi Miloud, âgé de moins de 16 ans, et qui, rappelons-le, avait défrayé la chronique en décembre 2015 à Ben-Badis et dans toute la région de Sidi Bel-Abbès, a été prononcé tard dans la soirée de mardi dernier par le tribunal criminel près la cour de Sidi Bel-Abbès.

En effet, trois des mis en cause dans ce crime, D. B., B. M. et A. B., âgées respectivement de 24, 25 et 46 ans, ont été condamnés à la peine capitale, tandis que les deux autres accusés, D.K. et D. A. âgés de 22 et 24 ans, ont été acquittés. Les faits de cette affaire remontent à la journée du 29 décembre 2015, lorsque le corps sans vie de la victime portant des traces de blessures et qui avait été porté disparu depuis plus d’une semaine, a été découvert à proximité des kiosques de la cité 52 logements de la ville de l’ex-Descartes, enfoui dans un sac, les mains et les pieds ligotés avec des lacets et la bouche bâillonnée avec un foulard.

Aussitôt alertés, les éléments de la Police judiciaire et de la Protection civile ont été dépêchés sur le lieu de la découverte macabre, et le cadavre a été transféré vers la morgue de l’EPH de Ben-Badis pour les besoins de l’autopsie. Dès lors, une enquête a été diligentée par les services de la PJ et a permis l’identification des présumés auteurs du crime,

notamment le dénommé A. B., âgé de 46 ans, qui rappelons-le, a été condamné en novembre 2016 à la peine de mort pour une

affaire similaire de kidnapping avec violence suivi de torture et d’attentat à la pudeur et homicide volontaire avec guet-apens sur G. M. N., âgé de 8 ans, à Ben-Badis.

Appelés à la barre, les cinq mis en cause, D. B., B. M., A. B., D. K. et D. A., ont tous nié les griefs qui leur sont reprochés, arguant qu’ils avaient appris la disparition et la découverte de la victime dans la rue, au même titre que les citoyens de la ville, et ont déclaré n’avoir aucune relation de près ou de loin avec cette affaire.

Par contre, A. B. qui a été arrêté, suite aux résultats de prélèvement de son sperme, et qui se sont avérés

positifs, a d’emblée et sans détour reconnu tous les faits, notamment l’attentat à la pudeur. Selon l’acte d’accusation, le rapport du médecin légiste a conclu au fait qu’il ressort de l’examen du corps de la victime le constat de violence sexuelle et que la mort a été causé suite à un étouffement. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public a démontré les faits et les étapes du drame mettant en cause les cinq prévenus et a requis à leur encontre la peine capitale. De leur côté, les avocats de la défense ont, dans leurs plaidoiries, sollicité le bénéfice des circonstances atténuantes au profit de leurs clients.