Le procureure de la république a requis hier des peines allant de 6 à 4 ans de prison ferme à l’encontre des mis en cause au procès des anciens PDG de Sonatrach ou ce que la vox populi a convenu d’appeler le procès de Feghouli et consorts.
Hier, le tribunal avait consacré ses travaux à l’audition des mis en cause, au nombre de cinq, dont les deux anciens PDG du groupe Sonatrach, Abdelhafid Feghouli et Mohamed Meziane, ainsi que le PDG de la société Safir, M. Nechniche, une entreprise algéro-française de droit algérien et deux anciens cadres du groupe Sonatrach. Le tribunal qui a fait l’appel des accusés et des témoins à charge et à décharge a auditionné les mis en cause sur le fond de l’accusation.
Ces derniers sont poursuivis pour passation de marchés contraires à la législation régissant les marchés publics, d’abus d’autorité et de faux et usage de faux. Les faits pour lesquels ont comparu les mis en cause remontent aux années 2008 et 2009.
Dans son réquisitoire, le procureur de la République qui a mis en exergue la gravité des faits reprochés aux mis en cause a requis des peines de 6 ans de prison ferme à l’encontre de Meziane et Feghouli et 4 ans de prison ferme à l’encontre des trois autres accusés.
Dans la soirée et alors que nous mettons sous presse, les avocats constitués par les mis en cause ont tenté, dans leurs plaidoiries, de battre en brèche l’accusation et d’obtenir la relaxe de leurs mandants. Nous reviendrons avec plus de détails sur cette affaire dans notre prochaine édition.
F. Ben