Le procès de Tayeb Louh a été encore une fois reporté. Après avoir demandé une audience à huis clos, l’ancien ministre de la Justice est finalement revenu sur sa décision.
Tayeb Louh devait comparaitre devant la 10e chambre pénale de la Cour d’Alger le mois d’août dernier. Mais son jugement a été finalement reporté. La raison ? C’est suite à une condition qu’il a posée au juge. En effet, il a demandé à la cour d’Alger de tenir son procès à huis clos, invoquant des « raisons personnelles ».
Demande d’audience à huis clos retirée
L’ex-ministre de la Justice a sollicité une audience secrète et fermée. Il souhaitait que seuls lui-même, le tribunal et ses avocats soient présents lors de l’audience, afin de révéler des faits cachés dont il ne veut pas assumer la responsabilité d’une éventuelle fuite publique.
Alors que l’audience était prévue hier le mardi 2 septembre, elle a été encore une fois reportée au 23 septembre courant. Selon le média arabophone « Echourouk », c’est en raison du retrait de sa demande de « procès à huis clos ».
🟢 À LIRE AUSSI : Cour d’Alger : verdict confirmé dans le dossier des passeports falsifiés
Report pour raisons de santé
La même source indique que le report a été accordé à la demande de la défense, en raison de l’état de santé de Tayeb Louh. Sur cette base, la présidente de la 10e chambre pénale a décidé de reporter le procès à ladite date.
L’ancien ministre a retiré sa demande initiale d’audience à huis clos, qu’il avait justifiée par des raisons « personnelles », une requête qui a ouvert les portes aux spéculations, selon la défense.
Par ailleurs, Tayeb Louh a déclaré avoir subi une grave crise de santé et deux opérations chirurgicales, dont la dernière au cœur, affirmant avoir lutté pour sa vie pendant 7 heures.
🟢 À LIRE AUSSI : Imane Khelif dépose une nouvelle plainte
Accusations et condamnation précédente
Rappelons que les charges retenues contre Tayeb Louh comprennent fausse déclaration de patrimoine et enrichissement illicite. Ces infractions sont punies par les articles 04, 36 et 37 de la loi n°06-01 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption.
Le 7 juillet dernier, le pôle pénal économique et financier de Sidi M’hamed avait condamné l’ancien ministre de la Justice, en première instance et en sa présence, à 4 ans de prison ferme et une amende de 200 000 dinars algériens, avec la confiscation de tous les biens saisis.
🟢 À LIRE AUSSI : Société écran et transfert de 200 millions d’euros : un ressortissant turc jugé