Prix Roman des Étudiants – France : l’Algérienne Kaouther Adimi primée

Prix Roman des Étudiants – France : l’Algérienne Kaouther Adimi primée

Lancé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et du Centre national du Livre, il y a 10 ans, le prix du roman des Étudiants France, récompense chaque année un roman et livre écrit en langue française. Pour sa 10e édition, plus de 1600 étudiants se sont réunis pour disputer ce prix dans différents domaines. Notamment, littéraires, scientifiques, économiques et techniques.

Les jurys de cette édition ont fait tout un marathon pour aller à la rencontre des écrivains à travers la France. Et ce, pour sélectionner cinq titres pour disputer ce prix. Pour cette 10e édition, les jurys ont sélectionné « GPS », « Deux secondes d’air qui brûle », « La vie clandestine », « En salle » et enfin « Au vent mauvais ».

Parmi ces derniers, un titre appartient au roman d’une écrivaine d’origine algérienne. Il s’agit du roman « Au vent mauvais »de Kaouther Adimi.

L’écrivaine algérienne Kaouther Adimi reçoit le prix du roman des étudiants en France

En effet, grâce à son cinquième roman, l’Algérienne Kaouther Adimi a réussi à décrocher ce prix. « Au vent mauvais » inspiré de son histoire familiale, raconte, en moins de 300 pages, un siècle et trois guerres. Mais aussi, l’histoire de Leila, Tarek et Said qui grandissent dans un village dans l’est de l’Algérie.

Leila, mariée de force, décide de se séparer de son conjoint pour revenir vivre chez ses parents. Quant à Tarek, ce dernier est un berger solitaire et discret. Said, lui, est tout le contraire de Tarek, enfant d’une famille aisée, il poursuit ses études à l’étranger. À travers le destin de ces trois protagonistes, Kaouthar Adimi dessine une importante fresque de l’Algérie. Et ce, en partant de la colonisation, pour aller au-delà de l’Indépendance, jusqu’aux années 1992.

En plus de son roman « Au vent mauvais », Kaouther Adimi compte en son actif plusieurs titres qui lui ont permis de se distinguer à plusieurs reprises. À titre d’exemple, « Des ballerines de papicha » qui a reçu le prix de la Vocation en 2011. Ou encore, « Nos richesses » et « Les Petits de décembre » qui ont décroché le prix Renaudot des lycéens et prix du Roman Métis des lycéens, respectivement.