Prix du pétrole : un juin exceptionnel pour le Sahara Blend algérien

Prix du pétrole : un juin exceptionnel pour le Sahara Blend algérien

Le conflit armé entre la Russie et l’Ukraine a soutenu l’ascension des prix des hydrocarbures sur le marché mondial. Les cours du pétrole, par exemple, ont atteint des records en juin dernier, avant de se faire rattraper par les risques de récession et le ralentissement économique. L’évolution des prix de l’or noir restent floue ; entre les prévisions d’une hausse vertigineuse et les craintes d’une baisse apocalyptique.

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (OPEP+) a rendu public hier son rapport mensuel. Faisant savoir que le brut algérien, le Sahara Blend, a enregistré une hausse de 11.3 % durant le mois de juin.

En effet, le brut algérien a augmenté de 13.03 dollars en juin, de 115.28 dollars le baril en mai à 128.31 dollars en juin. D’après le même rapport, cette augmentation a permis au Sahara Blend algérien d’occuper la première place des bruts les plus chers en juin, et ce, parmi les 13 bruts de l’OPEP.

Pour rappel, le 15 juin dernier, le brut algérien avait atteint un nouveau record frôlant les 130 dollars le baril. Le Sahara Blend algérien avait gagné 2.99 % pour atteindre les 129.87 dollars le baril.

Le rapport de l’OPEP a aussi expliqué que cette augmentation est due aux fondamentaux physiques du marché du brut. Notamment face au contexte marqué par la hausse de la demande provenant des perturbations de l’approvisionnement des raffineurs.

Concernant l’évolution de la demande mondiale de pétrole en 2023 ; l’OPEP prévoit une croissance de la demande s’établissant à 2.7 millions de barils par jour. Pour atteindre, poursuit l’OPEP, les 103 millions de barils par jour.

Cours de Pétrole : instabilité des prix de l’or noir

Après avoir chuté hier au-dessous des 100 dollars le baril, les prix du pétrole ont légèrement évolué ce mercredi 13 juillet. Dans un contexte de craintes liées à l’économie et à la santé mondiales, le West Texas Intermediate (WTI) américain et le Brent de la mer du Nord peinent à se maintenir.

D’après le site Oil Price, le WTI américain a gagné 0.74 % ce mercredi, pour s’établir à 96.52 dollars le baril. Tandis que le Brent a augmenté de 0.56 % pour difficilement atteindre les 100.09 dollars ; après avoir plongé hier à 99.82 dollars. Pour sa part, le Sahara Blend Algérien se maintient à 117.77 dollars le baril, après avoir légèrement chuté la semaine passée.

Selon l’analyste Carsten Fritsch, « les prix élevés de l’énergie et la hausse des taux d’intérêt en Occident alimentent les craintes d’une récession qui impacterait le marché pétrolier ».

Il convient de noter aussi que la situation est d’autant plus préoccupante à cause de la hausse des cas de Covid-19 en Chine ; et les risques d’une éventuelle nouvelle fermeture. « Il y a un ralentissement de la demande du plus grand importateur de brut au monde (la Chine) », a affirmé l’analyste Victoria Scholar. Rajoutant que « la Chine a, de nouveau, sacrifié son économie pour poursuivre des objectifs draconiens de santé publique ».