Ce vendredi 2 septembre, les prix du pétrole reprennent du terrain après une semaine marquée par les pertes. L’augmentation des cours de l’or noir intervient en raison de l’éloignement du retour de l’accord sur le nucléaire iranien qui semble au point mort.
Cependant, le brut algérien, le Sahara Blend, a enregistré une nouvelle baisse ce vendredi après avoir frôlé les 100 dollars le baril au cours de la semaine. D’après les chiffres du site OilPrice, le Sahara Blend algérien a perdu 4 % pour s’établir à 92.08 dollars le baril.
Pour rappel, le brut algérien avait atteint les 129,87 dollars le baril le 15 juin passé. Frôlant ainsi la barre symbolique des 130 dollars le baril. Et ce, dans un contexte marqué par le conflit russo-ukrainien.
Les prix du pétrole en hausse ce vendredi 2 septembre
Toujours au-dessous des 100 dollars le baril, les prix de pétrole ont augmenté ce vendredi 2 septembre. En effet, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre a gagné 2.51 % pour atteindre les 94.87 dollars le baril. De son côté, le brut du West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en octobre a augmenté de 2.55 % pour s’établir à 89.16 dollars le baril.
Après avoir chuté à cause des craintes liées au ralentissement de la demande et la croissance de la récession, les cours du pétrole se sont repris. « Ce rebond intervient alors que les négociations sur le nucléaire entre l’Iran et les États-Unis semblent être au point mort », a expliqué l’analyste Craig Erlam.
En outre, les yeux sont rivés sur l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs alliés (OPEP+) qui tiendront une réunion lundi prochain pour ajuster la production de l’alliance pour le mois d’octobre. « La réunion de l’OPEP+ de la semaine prochaine n’en sera que plus intéressante », a encore estimé Craig Erlam.
D’ailleurs, les analystes prévoient une « remontée brutale » des cours de l’or noir si l’OPEP+ décidait de réduire ses niveaux de production, en prévision du retour du baril iranien sur le marché. Toutefois, il convient de souligner que les États-Unis ont fait savoir hier que la réponse de Téhéran dans les négociations concernant l’accord sur le nucléaire iranien « n’est pas constructive ».