Prix du pétrole : le Sahara Blend algérien à la baisse

Prix du pétrole : le Sahara Blend algérien à la baisse

En 2019, la Russie a dépassé l’Arabie saoudite comme deuxième producteur mondial de pétrole. Elle pèse sur le marché mondial et a un impact sur les prix de celui-ci. Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine en Russie, les prix flambent et atteignent parfois des sommets records et les contrats à terme ont atteint leur plus haut niveau depuis 2008.

A la clôture de la séance ce vendredi 11 mars 2022, le prix a encore augmenté mais le cours a nettement diminué au cours de la semaine.

Les contrats à terme sur le Brent ont augmenté de 3,34 dollars, soit 3,1%, pour s’établir à 112,67 dollars le baril, après avoir atteint leur plus bas niveau au cours de la session à 107,13 dollars. Le Brent a enregistré une baisse totale de 4,6%.

Le Sahara Brent, pétrole algérien lui aussi connu une augmentation hebdomadaire avec un pic à 136,11 dollars le 8 mars mais s’est vu chuter ces trois derniers jours redescendant à 116,17 dollars soit une baisse de près de 20 dollars.

Les contrats à terme sur le brut américain West Texas Intermediate quant à eux ont augmenté de 3,31 $, soir

3,1 %, pour s’établir à 109,33 $ le baril, tandis que les pertes pour la semaine ont enregistré 5,5 %.

Quel rôle joue le conflit en Ukraine ?

Vendredi 11 mars, la Russie a accentué son attaque avec une nouvelle attaque en visant cette fois-ci deux aéroports militaires dans la ville de Dnipro.

Le président russe Vladimir Poutine a affirmé le même jour la présence « d’avancées positives » dans les pourparlers avec les Ukrainiens, à l’occasion d’une rencontre avec son allié bélarusse Alexandre Loukachenko. De plus, Poutine a aussi annoncé le maintien de toutes les livraisons d’hydrocarbures malgré les sanctions, ce qui a apparemment eu un impact sur le cours du pétrole.

Selon Tamas Varga, analyste pour PVM Energy, « il est insensé de songer à une résolution soudaine du problème et le manque en approvisionnement est toujours envisageable ». En effet, le marché mondial n’a pas assez de réserves, et les conséquences de cette guerres sont encore très méconnues et ne permettent pas des prévisions assez précises.