Prix du pétrole : le brut algérien affiche une nouvelle baisse

Prix du pétrole : le brut algérien affiche une nouvelle baisse

Alors que les prix du pétrole ont enregistré une légère hausse ce vendredi 9 septembre à cause des éventuelles interruptions de livraisons russes et la baisse du dollar, le brut algérien, le Sahara Blend, a observé un nouveau recul et s’est établi au-dessous des 90 dollars le baril.

D’après les chiffres du site OilPrice, le Sahara Blend a enregistré une nouvelle baisse ce vendredi. En effet, le brut algérien a perdu 0.41 % pour atteindre les 87.98 dollars le baril. Et ce, après avoir atteint les 92.08 dollars le baril le week-end dernier.

Depuis le début du conflit armé entre la Russie et l’Ukraine, le Sahara Blend algérien avait atteint d’importants records, notamment durant le mois de juin quand il a frôlé les 130 dollars le baril.

Après avoir chuté, les prix du pétrole se reprennent

Les cours de l’or noir reprennent du terrain ce vendredi après deux journées consécutives de baisse. Ce 9 septembre, le Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre a gagné 2.68 % pour s’établir à 91.83 dollars le baril. Tandis que le West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en octobre a quant à lui augmenté de 2.55 % pour atteindre les 86.09 dollars le baril.

« Le pétrole de Brent tente de se hisser au-dessus du niveau psychologiquement important de 90 dollars le baril, même s’il continue de s’échanger autour de ses plus bas niveaux depuis février », a estimé l’analyste Han Tan, rajoutant que « les prix montent à la lumière de la baisse du dollar américain ».

Cette hausse intervient en marge d’un contexte économique mondial marqué par le conflit armé entre la Russie et l’Ukraine. Particulièrement les éventuelles interruptions de livraison d’hydrocarbures russes. Car Moscou avait menacé de fermer ses robinets de gaz et de pétrole aux pays Occidentaux qui plafonneraient les prix de ses hydrocarbures.

« Les investisseurs sont entrés dans la danse suite à la menace du président russe Vladimir Poutine de « geler » l’Europe cet hiver en coupant totalement les exportations d’énergie », a noté pour sa part l’analyste Stephen Brennock.