Prix du pétrole : Le Sahara Blend algérien toujours à la baisse

Prix du pétrole : Le Sahara Blend algérien toujours à la baisse

Les cours de pétrole continuent de baisser en ce début de semaine, sur fond de pandémie en Chine et du conflit russo-ukrainien qui continue de se tordre. Les retombées économiques se font sentir directement sur la hausse des prix généralisée ainsi que les cours du brut.

Le Sahara Blend, le pétrole algérien, s’est affiché à 100, 24 dollars le baril, soit une baisse de 2,19 % ce mardi 12 avril 2022. Ainsi, en l’espace de 3 semaines, les prix de l’or noir ont considérablement chuté passant de 124,63 dollars le baril le 23 mars dernier à 102, 12 dollars le vendredi 8 avril pour dépasser à peine la barre des 100 dollars en ouverture ce matin, ce qui représente une baisse de 25 dollars rien qu’en cette période.

Le Sahara Blend enregistre la plus grande baisse parmi les pays de l’OPEP

Il faut souligner que c’est la baisse la plus importante par rapport aux autres pays membres de l’Opep, dont le taux varie entre 0,37% pour le Murban, le pétrole émirati et 1,96 pour le Girassol (Angola). Le pétrole saoudien Arab Light a enregistré quant à lui une hausse de 1, 74 %.

Cependant, la situation risque de basculer en faveur des producteurs dans les prochaines heures. En effet, les contrats à terme sur le Brent Crude, l’une des deux variétés de référence du marché, ont enregistré ce mardi matin une hausse considérable estimée à plus de 4 %, avec 102,47 dollars/baril contre 98,80 dollars le lundi 11 avril. Quant au pétrole américain West Texas Intermediate, il s’est haussé de 4,15%. Le Sahara Blend devrait suivre logiquement la tendance haussière du Brent référence.

Une stabilité aléatoire

Néanmoins, rien ne garantit cette stabilité relative des cours de pétrole sur le marché, et ce, par rapport au contexte géopolitique mondial actuel et aux sanctions contre la Russie. D’autant plus que les réserves stratégiques annoncées par les des principaux pays consommateurs pour stabiliser le marché se font encore attendre. Les Etats-Unis avaient annoncé de pomper 80 millions de barils, alors que les autres pays membres de L’Agence internationale de l’Energie (AIE) s’étaient engagés à assurer 60 millions de barils de pétrole de leurs réserves stratégiques pour refroidir les prix.

Notons que depuis le début du conflit en Ukraine, les cours du brut ont connu une tendance haussière enregistrant des records jamais égalés depuis 2008.