Prix du pain : ce qui va changer en faveur des boulangers

Prix du pain : ce qui va changer en faveur des boulangers

Depuis le début de l’année 2022, le prix de la baguette du pain subventionné est revenu au-devant de la scène. En dénonçant une marge bénéficiaire insuffisante, des boulangers ont opté pour une augmentation du prix. Or, une nouvelle décision vient d’être annoncée concernant cela.

L’annonce a été faite par le président de la République lors de l’entrevue périodique qu’il a accordée hier aux représentants de médias nationaux. Le changement prévu dans ce sens concernera donc l’impôt sur l’activité des boulangers.

À partir du mois de mars prochain, l’impôt sur l’activité des boulangers concernera uniquement les bénéfices au lieu de tout le chiffre d’affaires, selon ce qu’a annoncé le président de la République.

En effet, Tebboune a déclaré que « les boulangers, soumis actuellement à l’impôt sur le chiffre d’affaires et sur les bénéfices, ne s’acquitteront que de l’impôt sur les bénéfices ». Cette nouvelle mesure vise à réduire la charge fiscale afin de garantir la stabilité des prix du pain.

En outre, le chef de l’État a indiqué que cela intervient « en attendant d’autres amendements qui exigent davantage de temps », précisant que cette décision sera officialisée dans la prochaine loi de finances complémentaire (LFC), a indiqué le chef de l’État.

Situation économique, pétrole et réserves de change

Abordant le point de la situation économique, Tebboune déclare « l’économie nationale est sur la voie de l’augmentation de la production nationale et ne restera pas dépendante des cours du pétrole ».

Soulignant que la flambée que connaissent les marchés pétroliers actuellement « est conjoncturelle », il indique que « nous n’allons pas lier notre avenir aux cours du pétrole ».

Pour ce qui est des réserves de change, il affirme qu’elles ont connu une baisse progressive ces dernières années en raison du recul des cours du baril de pétrole, rappelant qu’elles sont établies actuellement à 44 milliards de dollars.

Par ailleurs, le Chef de l’État a évoqué la possibilité de recourir à l’endettement pour financer les projets rentables économiquement comme les voies ferrées, les ports et les barrages.