A l’heure de la signature électronique, de l’E-banking ou encore de la 4G, le marché de la pomme de terre reste en proie aux perturbations en l’absence d’une politique de régulation efficace, mais surtout définitive.
Alors que les agriculteurs tiraient l’alarme pour exprimer leurs craintes pour la filière après que le prix du tubercule ait affiché une chute vertigineuse (il avait atteint 20 da en novembre 2013), ce sont les consommateurs qui ont eu à tirer la leur en ce début d’automne face à l’envolée des prix de la patate (130 Da). Producteurs et détaillants n’ont eu de cesse, ces dernières semaines, de s’accuser mutuellement. Outre la spéculation des uns et la rapine des autres, les dysfonctionnements qu’a enregistrés le principal système de régulation, prévu par les pouvoirs publics, étaient relevés par nombre d’acteurs. Même le ministère du Commerce ne pouvait que se rendre à l’évidence : le système doit être revu.
L.S.
