Prison ferme requise contre Naima Salhi : ce que l’on sait

Prison ferme requise contre Naima Salhi : ce que l’on sait

Le procureur de la République près le tribunal correctionnel de Chéraga à Alger a requis une peine de deux ans de prison et une amende de 50 000 DA. Naima Salhi, l’ancienne parlementaire et présidente du Parti de l’équité et de la proclamationest accusée d’avoir compromis l’intégrité du pays et d’avoir commis un délit, en publiant des vidéos qui porteraient atteinte à l’intérêt national.

Son procès fait suite à une plainte déposée contre elle en 2019 par certains avocats de la wilaya de Tizi Ouzou mais aussi militants politiques. Naima Salhi fait face aux accusations d’incitation à la haine et de racisme, contre la région de la Kabylie. Après que Naima Salhi ait comparu devant le tribunal, elle a nié les accusations portées contre elle.

Naima Salhi, s’est défendue en affirmant, que « Je suis une femme politique qui a défendu la sécurité de la patrie. »

En s’adressant à la juge, Salhi affirme que l’article 6 de la constitution est clair et il n’y a qu’un seul drapeau en Algérie, faisant ainsi référence au drapeau berbere.

Pour se défendre, Naima Salhi a également ajouté que les personnes qui l’accusent ont des tendances au mouvement terroriste le « Mak ».

En ajoutant qu’elle disposait de toutes les preuves suffisantes concernant ses déclarations. Et qu’elle a en sa possession des publications qui prouvent qu’ils ont soutenu Ferhat Mehenni, le chef du mouvement terroriste MaK. Elle a également ajouté qu’ils avaient supprimé ces publications.

Les victimes accusent Naima Salhi d’avoir porté atteinte aux symboles de l’Etat Algérien

Les victimes ayant témoigné, ont affirmé avoir porté plainte en tant que citoyens algériens. Contre Naima Salhi, après que cette dernière ait publié des posts sur ses réseaux sociaux, mais également sur propre chaine YouTube ou elle aurait décrit les kabyles comme étant des « Zouaves ». Et ils affirment aussi que cette dernière aurait porté atteinte à des symboles de l’Etat algérien, à l’instar d’Amirouche, Abane Ramadan ou encore Belkacem. Et que l’accusée, Naima Slehi, a touché l’honneur des grands-parents et des enfants de la région de la Kabylie (Tizi Ouzou), en tentant de semer la zizanie.