Cas assez atypique de cafouillage dont est victime un homme, qui souffre d’une malformation artério-veineuse cérébrale. Ce dernier, âgé d’une cinquantaine d’années, a bénéficié d’une prise en charge de la Cnas (Caisse nationale de sécurité sociale) pour un transfert à l’étranger pour soins. Plus précisément pour subir une intervention chirurgicale dans un hôpital parisien. “Après deux années d’attente, je reçois le 21 mars 2016 un appel téléphonique d’un agent de la Cnas pour me présenter avec mon passeport, deux photos et 10 500 DA, frais de visa. Ce que j’ai fait aussitôt.
Un mois après, on me dit d’aller chercher mon billet d’avion dans une agence d’Air Algérie. Le départ était prévu pour le 26 avril”, raconte le quinquagénaire. Pourtant, la veille du départ, il est à nouveau joint par téléphone pour lui annoncer que le voyage est annulé, au motif que l’hôpital français, Fondation Adolphe de Rothschild, refuse de programmer l’intervention tant qu’il n’y a pas de saignement dans le cerveau du patient. Depuis ce jour, l’homme ne cesse de multiplier les démarches pour débloquer la situation, en vain. On lui certifie que la prise en charge de la Cnas est toujours en vigueur, mais point de RDV.
