La Caisse Nationale des Assurances Sociales des Travailleurs Salariés (CNAS) a signé, ce mardi, un nouvel accord de partenariat avec plusieurs établissements hospitaliers publics et privés, concernant le traitement par radiothérapie au profit des enfants atteints de cancer.
La signature de cette convention a été supervisée par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Abdelhak Saihi, en compagnie du ministre de la Santé, Mohamed Seddik Aït Messaoudène.
Cet accord s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des instructions du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, émises lors de sa rencontre avec la Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer. Le Président avait notamment insisté sur la nécessité de garantir une prise en charge complète et gratuite des enfants malades, en particulier pour le traitement par radiothérapie.
Dans un communiqué, le ministère du Travail a confirmé que certains services de santé publics dédieront des consultations ou des hospitalisations spécifiques aux enfants malades, avec l’ouverture de nouveaux hôpitaux dans les wilayas, à l’instar de Tiaret, Chlef, Oran, Médéa, Ghardaïa et Boumerdès.
La CNAS prend en charge la greffe du foie
Il est à noter que ces derniers jours, une convention a également été signée prévoyant la prise en charge par la CNAS des opérations de transplantation hépatique au profit des assurés sociaux.
Cِette intervention, dont le coût peut atteindre les 100 000 € à l’étranger, sera désormais assurée localement pour les assurés sociaux.
L’officialisation de cette mesure a eu lieu lors d’une cérémonie présidée également par le ministre Abdelhak Saihi. Le partenariat a été établi avec l’Établissement hospitalier spécialisé Pierre et Marie Curie (CPMC), identifié comme centre national de référence en matière de greffe du foie.
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Grâce à cet accord, les patients autrefois contraints à l’exil médical vers l’étranger bénéficieront d’une alternative locale, gratuite et encadrée par des spécialistes algériens. Le programme de transplantation débute avec un objectif réaliste : cinq greffes par an, avec une première intervention réussie réalisée la semaine dernière.
Le ministre a souligné l’impact direct de cette stratégie sur la réduction du nombre de patients transférés à l’étranger, passé de plus de cent à seulement cinq cas. « Nous utiliserons les compétences présentes dans notre pays pour renforcer la souveraineté sanitaire », a-t-il affirmé.
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En combinant ces deux initiatives — la radiothérapie gratuite pour les enfants et la transplantation hépatique pour les assurés — la CNAS marque un pas décisif vers une couverture médicale plus juste, équitable et souveraine. Ces mesures traduisent la volonté politique de moderniser le système de santé algérien tout en assurant une prise en charge digne et accessible à tous les citoyens, sans distinction.