La France a été « régulièrement » informée par Alger dans l’affaire de la prise d’otages mercredi dans le complexe gazier d’In Amenas, wilaya d’Illizi (Sud-Est), et les autorités algériennes ont estimé qu’elles n’avaient pas d’autre choix que de donner l’assaut, a indiqué vendredi le Quai d’Orsay.
« Les autorités algériennes ont estimé qu’elles n’avaient pas d’autre choix que de donner l’assaut (…). Paris a été régulièrement informé par Alger », a déclaré le porte-parole du ministère français des affaires étrangères, Philippe Lalliot, lors d’un point de presse.
Commentant la décision d’Alger de donner l’assaut, qui a permis pour l’heure de libérer plus de 650 otages dont près d’une centaine d’étrangers, le représentant du Quai d’Orsay a évoqué une situation « particulièrement complexe compte tenu de l’ampleur de la prise d’otages ».
« On n’a pas aujourd’hui de bilan officiel sur ce qui s’est passé », a rappelé le porte-parole, qui a indiqué « ne pas avoir de nombre officiel de Français concernés » ni d’informations « sur ce qui a pu leur arriver ». Cette prise d’otages confirme que « la présence de groupes terroristes » au Sahel est un « enjeu pour la communauté internationale tout entière », a-t-il estimé.