Prévue le 10 juin prochain au hilton : La conférence de transition risque d’être reportée

Prévue le 10 juin prochain au hilton : La conférence de transition risque d’être reportée
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La coordination a envoyé plus d’une centaine d’invitations aux partis, personnalités et autres associations et organisations.

La conférence nationale qui sera organisée par la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (Cltd) sera probablement reportée à une date ultérieure. Prévue pour le 10 juin prochain à l’hôtel Hilton, «la coordination n’a pas encore obtenu l’autorisation pour sa tenue», nous a révélé, hier, Soufiane Djilali, président du parti Jil Jadid.

Pourtant, la demande d’autorisation a été déposée en bonne et due forme depuis jeudi dernier au niveau des services de la wilaya d’Alger. Ce genre de pratiques surannées, s’apparente à «une tentative de blocage et une volonté du pouvoir en place de nous mettre les bâtons dans les roues», dixit Soufiane Djilali.

Quoi qu’il en soit, la coordination a envoyé plus d’une centaine d’invitations aux partis, personnalités nationales d’envergure et autres associations et organisations de la société civile, apprend-on encore. Plusieurs personnalités ont donné leur accord de principe de prendre part à la conférence nationale pour la transition démocratique.

Il s’agit des anciens chefs de gouvernement, en l’occurrence le candidat à la présidentielle d’avril 2014, Ali Benflis, Mokdad Sifi,Sid Ahmed Ghozali, Mouloud Hamrouche ainsi que des ex-dirigeant du FIS dissous, Ali Benhadj, Ali Djedi et Boukhemkhem. Invité à prendre part à cette rencontre, l’ancien président de la République, Liamine Zeroual se serait excusé ainsi que Ali Yahia Abdenour. Tous les responsables des organisations des droits de l’homme sont également conviés à cette rencontre prévue le 10 juin prochain à l’hôtel Hilton (Alger).

Les neuf partis du pôle et Ali Benflis constituant le Pôle pour les forces de changement se prononceront sur la participation aujourd’hui ou demain à la rencontre de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique, nous a indiqué hier, le président de l’Ufds, Nordine Bahbouh. La tendance qui se dégage du débat entrepris au sujet de la question de prendre part ou non à ce rendez-vous est que tous les acteurs de ce bloc estiment qu’ils ne peuvent pas s’opposer à l’opposition considérée comme leur alliée politique.

Dans ce contexte, ajoutent-ils «les discussions sont portées seulement sur la manière et comment participer à cette rencontre». Par ailleurs, la coordination s’inscrit dans la logique du dialogue avec tous les acteurs et les forces vives de la scène politique. Par conséquent, le deux blocs de l’opposition tendent à construire, à travers une phase de transition consensuelle, de nouveaux rapports de force qui amèneront le pouvoir à négocier le changement. L’opposition n’écarte pas de mener des actions de rue dans le cas où le pouvoir, convié à la table des négociations, persiste dans sa démarche.