Prévue initialement en juin dernier : Le FCE tient son A.G.O, aujourd’hui

Prévue initialement en juin dernier : Le FCE tient son A.G.O, aujourd’hui

Prévue initialement le 17 juin dernier, l’assemblée générale ordinaire du Forum des chefs d’entreprises (FCE) devrait finalement se tenir aujourd’hui à Alger. C’est ce qu’a indiqué hier le journal électronique TSA citant une source proche de l’organisation patronale.

Prévue initialement le 17 juin dernier, l’assemblée générale ordinaire du Forum des chefs d’entreprises (FCE) devrait finalement se tenir aujourd’hui à Alger. C’est ce qu’a indiqué hier le journal électronique TSA citant une source proche de l’organisation patronale



. Selon la même source, trois points figurent au menu de cette AGO qui se tiendra à huis-clos: un débat sur la conjoncture économique du pays, la proposition de modification du statut et du règlement intérieur du FCE et le projet de construction d’un siège à la nouvelle ville de Sidi Abdellah, à l’ouest d’Alger.

Cette réunion des adhérents de l’organisation patronale avait été reportée en raison de l’engouement et de l’enthousiasme qui s’était emparé des Algériens à l’occasion de la participation de l’équipe nationale au Mondial sud-africain. Sous la conduite de son président Réda Hamiani, le Forum des chefs d’entreprises s’affaire présentement à préparer son assemblée générale ordinaire dans un contexte très sensible pour l’organisation.

D’abord en raison de ses prises de position tranchées à l’égard de la nouvelle réglementation relative à l’investissement et à l’obligation faite aux opérateurs de passer par le Credoc pour les opérations d’importations.

Ensuite, eu égard à la démission d’un certain nombre de sociétés nationales du FCE, un départ provoqué par les critiques acerbes exprimées par le président de l’organisation Réda Hamiani à l’égard de la politique économique du pays et l’absence de concertation avec les opérateurs économiques.

M. Hamiani n’avait pas hésité en effet à dégainer pour relever publiquement « l’absence de concertation, l’autoritarisme qui dicte les décisions économiques réduisent la crédibilité de ces mesures et risquent de conduire à la paralysie du pays ». C’est ce sévère réquisitoire du président du FCE qui avait précipité le départ des entreprises publiques Air Algérie, SNVI, Socothyd, Saidal, Diprochym, Agenor et Sofinance. Des sources proches du FCE indiquent qu’il s’agit là d’un des points inscrits à l’ordre du jour de la réunion.

Le sujet semble revêtir une importante notamment avec l’annonce de l’adhésion au FCE d’un certain nombre d’entreprises privées dont on a préféré jusqu’ici taire les noms. Le départ des dirigeants des sociétés publiques n’a apparemment pas beaucoup pesé sur l’équilibre de l’organisation qui s’apprête donc à se renforcer grâce à l’arrivée de nouveaux adhérents du secteur privé.

La session ordinaire de l’AG du FCE va en tout cas nous permettre de voir de quelle manière ces changements ont influé sur le fonctionnement de l’organisation. Rappel en tout cas utile, le FCE regroupe plus de 500 entreprises économiques réparties à travers le pays.